L'actualité

Une publication parue dans la revue scientifique Science Advances indique qu’une équipe de scientifiques s’attèle à régler la question de l’autonomie des voitures électriques, en préparant notamment une batterie capable de tenir, en théorie, un million de kilomètres.
Des scientifiques travailleraient sur des batteries d’une capacité presque illimitée
Des scientifiques seraient en train d’utiliser la physique quantique afin de mettre au point une batterie pour voiture électrique capable, en théorie, de tenir un million de kilomètres sans avoir besoin d’être rechargée. Pour ce faire, ces scientifiques compteraient graver un ensemble de microcavités contenant des cellules organiques dans des wafer de silicium. Ce procédé pourrait permettre de créer des batteries plus denses, capables de stocker une plus grande quantité d'énergie que celles installées dans les voitures électriques actuellement produites.
Une technologie qui ne devrait pas voir le jour avant de nombreuses années
Si l’idée de pouvoir rouler plusieurs années sans avoir besoin de recharger sa voiture électrique peut sembler aussi intéressante que surprenante, cette technologie ne sera probablement pas proposée au public avant un certain nombre d’années.
Des recherches précédentes axées sur une réduction drastique des temps de recharge
Cette publication n’est pas la première dans laquelle la physique quantique viendrait au service de l’autonomie des voitures électriques. La physique quantique pourrait, en théorie, permettre de créer des chargeurs tellement puissants qu’ils pourraient réduire drastiquement les temps de recharge des voitures électriques, faisant passer ceux-ci de la dizaine d’heures observée pour un certain nombre de bornes de recharges domestiques à seulement trois minutes. Ces avantages qui pourraient voir le jour dans l’avenir pourraient aider les usagers qui éprouvent encore des réticences à passer enfin le cap de l’achat d’une voiture électrique.

La chaîne de hard discounters Lidl a choisi de diversifier ses activités en proposant, en Allemagne et en Autriche, des voitures électriques à la location.
Des voitures électriques en location chez Lidl
Lidl et la start-up Like2Drive proposent à la location depuis le 27 juin, dans les magasins d’Allemagne et d’Autriche, des voitures électriques. La location était d’abord proposée à un tarif de 222 euros par mois. Un abonnement d’un an est maintenant proposé par Like2Drive, à un tarif mensuel de 269 euros pour 10 000 kilomètres.
Si les premières livraisons devraient avoir lieu en Allemagne et en Autriche à partir du mois de septembre, un déploiement de cette offre de location en France ne semble pas être à l’ordre du jour.
Des voitures électriques d’origine chinoise
La voiture proposée par Like2Drive et Lidl est une Elaris Finn, une petite biplace de 2,87 mètres de long et d’une autonomie de 200 kilomètres, mais pouvant se recharger en seulement une heure sur une borne de recharge rapide.
La Finn a été conçue par le constructeur automobile Allemand Elaris et est fabriquée en Chine.

Parmi les différents sujets traités dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat présentée le lundi 18 juillet 2022, certaines propositions liées à la baisse du prix des carburants ne passent pas auprès des cadres du parti présidentiel, et notamment du Ministre de l’économie.
Certaines propositions de l’opposition sur le prix des carburants risquent de “faire exploser les dépenses publiques”
La majorité présidentielle a une nouvelle fois réaffirmé son refus d’adopter la proposition émise par Les Républicains, qui souhaitent abaisser les taxes sur le carburant afin de maintenir les prix à 1,50 euro le litre. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a affirmé au micro de RTL que la proposition des Républicains faisait partie des lignes rouges pour la majorité.
La mise en oeuvre d’un blocage du prix de l’essence à 1,50 euro représentait une dépenses de 50 milliards d’euros supplémentaire pour l’Etat, ce qui ferait “exploser les dépenses publiques”, le tout pour subventionner l’usage d’énergies fossiles alors que la question de la transition écologique se fait de plus en plus pressante.
Bruno Le Maire reste ouvert à des compromis sur ces questions
Si Bruno Le Maire est contre le blocage des prix des carburants à 1,50 euro le litre, il n’est cependant pas fermé à des compromis, comme par exemple une prolongation de la remise de 18 centimes par litre de carburant, qui doit initialement se terminer en août à la fin du mois d’août, jusqu’à la fin de l’année.

En France, les taxes représentent à elles seules entre 50% et 60% du prix d’un plein de carburant pour les véhicules thermiques. Mais avec l’annonce de la Commission Européenne de passer au tout électrique d’ici 2035, la question se pose afin de savoir quelle taxe viendra remplacer la TICPE et la TVA sur les produits pétroliers, qui sont si importants dans les recettes de l’État.
La taxe carburant : 4ème plus grosse rentrée d’argent de l’État français
Les taxes sur le carburant représentent la quatrième source d’apport d’argent pour l’État derrière l’impôt sur le revenu, la TVA et l’impôt sur les sociétés. En 2019, le produit total de la TICPE représentait 37 milliards d’euros, dont 13,6 milliards revenaient dans le budget de l’État comme prévu en loi de finances initiale de cette même année.
Mais avec la fin annoncée des ventes de voitures thermiques neuves pour 2035 en Europe, les différents gouvernements vont fatalement devoir trouver un moyen afin de reporter les baisses des recettes qu’engendreront l’augmentation du nombre de véhicules électriques en circulation et la baisse progressive de la consommation d’essence et de diesel.
Différents projets de taxes spécifiques aux voitures électriques sont déjà à l’étude ou ont été mis en place à l'étranger.
Comment la taxe sur les carburants sera-t-elle remplacée à l’étranger ?
Pour remplacer la taxe carburant qui, si elle ne disparaîtra pas tant que des véhicules thermiques continueront de circuler en France, l’État risque fortement de s’inspirer de ce qui se fait déjà à l’étranger, ou de ce que les autres gouvernements ont d’ores-et-déjà prévu de faire.
La Suisse, par exemple, réfléchit déjà à cette question et prévoit de mettre en place une taxe proportionnelle au nombre de kilomètres parcourus par les propriétaires de véhicules électriques.
Certains États australiens ont adopté, depuis le 1er juillet 2021, une taxe de 2,5 centimes de dollar australien par kilomètre parcouru dans une voiture électrique.
La Norvège, quant à elle, pourrait adopter une approche différente en instaurant une taxe de 25% sur les véhicules désignés comme étant des “voitures de luxe”, c’est-à-dire les véhicules dont le prix d’achat dépasse les 60 000 euros, qui serait appliquée aux voitures thermiques et électriques.

Un nombre important de constructeurs automobiles ont d’ores-et-déjà annoncé leur intention de passer dans les prochaines années à une production 100% électrique. Mais pour réorganiser entièrement leurs chaînes de production afin de se concentrer uniquement sur des voitures électriques, les constructeurs automobiles doivent aussi former l’ensemble de leurs employés, une obligation qui s’avère très coûteuse.
Accepter le passage à l’électrique ou quitter l’entreprise
Tous les constructeurs automobiles appliquent le même principe : accompagner au mieux l’ensemble de leurs salariés dans le cadre du virage que suivent ces entreprises en direction de l’électrification du marché de l’automobile.
Mais si tous les salariés des constructeurs automobiles doivent être formés à leur niveau aux enjeux des véhicules électriques, cela nécessite un investissement de la part des constructeurs automobiles. Ainsi, Mercedes a annoncé le lancement d’un plan de formation qui atteindra les 1,3 milliard de dollars en 2030.
Mais si cet investissement est nécessaire, il ne permettra pas de garder l’ensemble du personnel des constructeurs automobiles, puisque certains ouvriers ou cadres réfractaires au passage à l’électrique devront choisir de s’adapter ou de quitter l’entreprise.
Un passage au tout électrique particulièrement dangereux pour les équipementiers automobile
Si la plupart des constructeurs automobiles devraient être capables de résister au passage de la production tout thermique au tout électrique, ce n’est pas le cas pour d’autres acteurs du marché de l’automobile, comme par exemple les équipementiers. Les fournisseurs de pièces détachées pour les voitures thermiques n’auront devant eux que quelques années pour être capables de s’adapter aux nouveaux besoins des constructeurs automobiles, au risque de disparaître.

Le site Simplauto vient de publier son baromètre 2022 sur le prix du contrôle technique. Portant sur 5625 centres de contrôle technique répartis partout en France, cette étude permet de découvrir quels sont les départements où le contrôle technique est le moins cher, et ceux où le contrôle technique est le plus cher.
Découvrez sans plus attendre les 5 départements où le contrôle technique est, en moyenne, le plus cher en 2022.
5ème : la Savoie
Le cinquième département connaissant le prix moyen d’un passage au contrôle technique le plus élevé est la Savoie. Le tarif moyen d’un contrôle technique y est de 89,77 euros, soit un coût moyen 14,33% plus important que la moyenne nationale.
4ème : les Alpes-de-Haute-Provence
Le quatrième département où le coût d’une visite dans un centre de contrôle technique est le plus important est le département des Alpes-de-Haute-Provence. Le prix d’un contrôle technique y est de 89,86 euros, soit un tarif 14,44% plus élevé que dans le reste de la France.
3ème : Mayotte
Le troisième département où le coût du contrôle technique est le plus élevé est dans la région de Mayotte, dans l’Océan Indien. Le tarif moyen d’un contrôle technique y est de 90,00 euros, soit 14,62% plus cher que la moyenne pratiquée dans l’hexagone.
2ème : la Corse-du-Sud
Le second département où le prix du contrôle technique est le plus important est là Corse-du-Sud. Le coût d’un passage au contrôle technique y est de 92,80 euros, soit une dépense 18,19% plus élevée que la moyenne nationale.
1er : la Haute-Savoie
C’est en Haute-Savoie que le contrôle technique a atteint son montant le plus important en 2022. Le prix du contrôle technique y est en moyenne de 99,32 euros, soit 26,49% de plus que dans le reste du pays.

Tous les ans, le 1er juillet, des changements importants ont lieu, notamment au sein du secteur automobile. Voici les nouveautés ou modifications dont vous devez prendre connaissance pour cette année.
Le bonus écologique est prolongé
Aujourd’hui à hauteur de 6 000 euros, le bonus écologique devait baisser mais restera finalement au même montant qu’avant. Cependant le bonus écologique concernant les voitures hybrides rechargeables risque de disparaître.
Les boîtes noires deviennent obligatoires
Dès le 1er juillet, les véhicules neufs vendus en France devront être équipés avec des boîtes noires. Le but ? Enregistrer des données de conduite comme la vitesse, le port de la ceinture, la puissance de freinage… Ces données seront supprimées, sauf si une collision a lieu : cela peut servir pour avoir plus d’informations sur les circonstances de l’accident.

À partir du mercredi 6 juillet 2022, tous les nouveaux modèles de voitures fabriqués et commercialisés en Europe devront être équipés de l’AIV, dont les trois avantages principaux doivent rendre les routes plus sûres.
Qu’est-ce que l’AIV ?
AIV signifie “système d’adaptation intelligent de la vitesse”. Grâce aux différents capteurs installés dans les voitures ainsi qu’aux données GPS qu’elles relèvent, celles-ci sont dorénavant capables de communiquer (généralement grâce à des signaux lumineux et sonores) aux conducteurs si leur véhicule dépasse la vitesse autorisée sur la portion de route sur laquelle ils circulent, ou de réaliser des actions de régulation de la vitesse si cette action est appropriée.
Avantage 1 : l’AIV devrait permettre une réduction importante du nombre d’accidents de la route
L’introduction obligatoire de l’AIV chez tous les nouveaux modèles de voitures devrait permettre de réduire de 30% le nombre d’accidents de la route en Europe. Le Parlement Européen estime même que le dispositif AIV pourrait sauver 25 000 vies et éviter 140 000 blessures chaque année à partir de 2038.
Avantage 2 : l’AIV obligatoire se base sur des technologies déjà existantes
L’un des avantages majeurs de l’AIV vient du fait que ce dispositif se base sur des technologies déjà présentes dans la plupart des nouveaux modèles de voitures. Pour définir la vitesse maximale autorisée, la plupart des constructeurs ont choisi de se baser sur les données GPS issues de la cartographie numérique, appuyées par la lecture des panneaux de signalisation installés sur les bords des voies de circulation grâce à des caméras pour fournir les alertes de dépassement de vitesse les plus précises possibles.
Puisque ces dispositifs technologiques sont déjà installés sur la plupart des voitures, l’installation de l’AIV ne génère pas de frais matériels supplémentaires.
Avantage 3 : l’AIV est intégré aux tests de sécurité routière depuis novembre 2021
Les tests réalisés par le New Car Assessment Program (NCAP), qui définissent les critères de performances de tous les véhicules motorisés en matière de sécurité routière, incluent depuis novembre 2021 l’AIV parmi leurs critères.
À partir de janvier 2023, le NCAP vérifiera que le système AIV est capable de fournir les bonnes indications de vitesse non seulement en fonction des limitations légales mais aussi du contexte, en adaptant ses messages à la météo ou aux situations dangereuses.

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a évoqué la possibilité de mettre en place une nouvelle aide financière spécialement pour les automobilistes obligés de prendre leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail.
Une nouvelle aide pour les automobilistes sous conditions de revenues
Bruno Le Maire a proposé de mettre en place, lundi 4 juillet 2022, une nouvelle aide financière afin d’aider les automobilistes qui n’ont pas d’autres alternatives que de prendre leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail.
Bruno Le Maire a indiqué que cette nouvelle aide financière serait distribuée sous condition de revenus. Si le plafond exact n’est pas encore annoncé, un maximum de 1 600 euros net par mois serait avancé.
Cette aide financière devrait permettre d’aider plus d’automobilistes que la première aide initialement imaginée par le gouvernement, qui ne devait être versée qu’aux conducteurs qui réalisaient plus de 12 000 km par an. En effet, si de nombreux usagers de la route doivent prendre leur voiture quotidiennement pour rejoindre leur lieu de travail, tous ne parcourent pas plus de 12 000 km par an, alors que les pleins qu’ils doivent faire continue de constituer un trou important dans leur budget mensuel.
De plus en plus d’aides pour les automobilistes
La nouvelle aide financière annoncée par Bruno Le Maire vient s’ajouter à l’ensemble des aides déjà promises aux salariés afin de leur venir en aide pour leurs dépenses liées à la mobilité dans le cadre de leur activité professionnelle, comme par exemple le relèvement du plafond de la prime transport pour les automobilistes, ou bien encore du forfait mobilités durables, qui devraient être intégrés au projet de loi pouvoir d’achat.
Le plafond de la prime transport mobilités durables pourrait ainsi passer de 500 à 700 euros à la fin de l’année 2023.

Le 6 juillet prochain, un projet de loi Pouvoir d’achat va être présenté au Conseil des ministres. Le but ? Trouver un compromis pour équilibrer la situation, notamment concernant la flambée des prix du carburant, de l’énergie, de la nourriture… Dans les divers sujets traités, l’assurance auto sera concernée.
Résilier son assurance plus simplement
En addition à la loi Hamon, le gouvernement va permettre aux consommateurs de résilier leur contrat plus facilement grâce à la loi Pouvoir d’achat. Cette modalité concerne les contrats d’assurance en ligne, dont l’assurance auto, mais aussi l’assurance habitation, l’assurance santé…
Comment ça fonctionne ? Les assurances en ligne devront être munies d’un bouton spécifique de résiliation, visible et compréhensible afin de rendre la résiliation rapide. Les autres modes de résiliation comme le téléphone par exemple seront également possibles.

Si la fin des moteurs thermiques pour 2035 a bel et bien été actée par les ministres de l’Environnement européens, il leur reste néanmoins une chance de tirer leur épingle du jeu et de pouvoir continuer à être produits après 2035 : les carburants de synthèse.
Les moteurs thermiques pourraient continuer d’être produits après 2035 grâce aux carburants de synthèse
Si l’adoption définitive de l’arrêt des productions de voitures thermiques aura bien lieu en 2035, les ministres de l’Environnement des 27 pays de l’Union européenne devront se réunir en 2026 afin de débattre de la possibilité ou non de compter parmi les différentes technologies permettant d’atteindre la neutralité carbone dans le domaine de l’automobile les moteurs hybrides rechargeables ainsi que les carburants de synthèse.
Or les carburants de synthèse fonctionnent de la même manière que les carburants thermiques classiques. Si ce type de carburants devrait être autorisé à poursuivre sa commercialisation passé 2035, alors plus rien ne pourrait théoriquement empêcher la poursuite de la fabrication de nouveaux moteurs thermiques au-delà de cette date.
Qu’est-ce qu’un carburant de synthèse ?
Les carburants de synthèse, aussi appelés “e-fuel”, sont des carburants produits artificiellement en appliquant certains procédés chimiques à du CO2. Il en ressort alors un carburant réalisé sans pétrole et dont la production, qui se fait dans des laboratoires ou des usines dédiées à cette mission, peut être couverte énergétiquement grâce à des sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie éolienne.
Déjà en passe d’être adopté à une échelle industrielle dans le domaine de l’aviation, l’Union Européenne ayant imposé son usage en vue de la décarbonisation du secteur, l’usage des carburants de synthèse n’est pas encore bien adapté aux automobiles.
Un type de carburant loin d’être un remède miracle
Les carburants de synthèse présentent des avantages certains dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, principalement en ce qui concerne les réductions d’émissions de gaz à effet de serre produits par les voitures. Pourtant ces carburants ne seraient pas aussi propres que ce que leur procédé de fabrication laisserait entendre. Plusieurs ONG ont étudié les émissions rejetées par les moteurs fonctionnant grâce aux carburants de synthèse. Il en résulte que, malgré une baisse significative des émissions de particules fines, les carburants de synthèse rejettent tout de même de l’oxyde d’azote (NOx), et rejettent même plus de monoxyde de carbone et d'ammoniac que les véhicules thermiques fonctionnant aux carburants thermiques classiques.
La question de la compatibilité entre les résultats des carburants de synthèse et les attentes de l’Europe en matière de transition écologique devra donc être discutée en 2026.
Mais les performances de ces carburants de synthèse ne sont pas les seuls points à éclaircir que leur maintien soit assuré passé 2035, notamment du côté des prix pratiqués, puisque les carburants de synthèse se vendent actuellement autour des 10 euros du litre, ce qui est très clairement bien au-dessus des moyens de la plupart des conducteurs.

Peu d’usagers de la route le savent mais la chaleur peut avoir un impact extrêmement important sur certains éléments des voitures, notamment sur leurs batteries. Ornikar vous présente les règles à suivre afin de protéger au mieux la batterie de votre voiture durant les vacances estivales.
Les effets de la chaleur sur les batteries des voitures
Si circuler en plein été n’est pas toujours agréable pour les automobilistes du fait de la chaleur qui aura tendance à les accabler pendant qu’ils se trouvent au volant de leur véhicule, les conducteurs ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur. Certains éléments des véhicules subissent eux aussi plus ou moins fortement les effets de la canicule. C’est notamment le cas de la batterie des voitures.
En effet, les batteries des automobiles produisent de l’électricité grâce à une réaction chimique qui est exacerbée lorsque ces éléments des automobiles sont soumis à des chaleurs particulièrement élevées, comme c’est le cas en été.
Or si la température dans un compartiment moteur peut grimper en temps normal jusqu’à des températures atteignant les 150°c, celle-ci sera encore plus élevée en été à cause de la chaleur se répercutant sur la carrosserie de la voiture, mais également à cause des redémarrages récurrents ou du temps passé dans des bouchons, ce qui est particulièrement fréquent durant le voyage sur le chemin des vacances estivales.
L’augmentation de chaleur dans le compartiment moteur au-dessus des niveaux acceptés par les batteries accélère la réaction chimique, ce qui réduit parfois drastiquement la durée de vie de la batterie de la voiture en la déchargeant.
Comment protéger la batterie de son véhicule en été ?
Pour protéger au mieux votre véhicule, vous devez d’abord veiller à n’utiliser la climatisation qu’avec parcimonie. En effet, l’utilisation de la climatisation augmentera encore la chaleur au niveau du bloc moteur, ce qui risquera d’endommager encore un petit peu plus la batterie de la voiture.
Pour s’assurer que la chaleur n’a pas endommagé trop fortement la batterie de leur voiture, les conducteurs pourront profiter d’un passage chez un garagiste au moment de réaliser une révision pour tester la batterie et s’assurer que celle-ci n’est pas déchargée et qu’elle n’a pas besoin d’être remplacée.
Si la batterie de votre voiture a tendance à se décharger, à cause de la chaleur ou parce que vous laissez votre véhicule trop longtemps dans votre garage sans l’utiliser, vous pouvez la recharger chez vous en achetant un chargeur de batterie. Cet appareil, qui se branche sur une prise classique, permet de redonner suffisamment de puissance à la batterie pour permettre à la voiture de démarrer.