En France, les taxes représentent à elles seules entre 50% et 60% du prix d’un plein de carburant pour les véhicules thermiques. Mais avec l’annonce de la Commission Européenne de passer au tout électrique d’ici 2035, la question se pose afin de savoir quelle taxe viendra remplacer la TICPE et la TVA sur les produits pétroliers, qui sont si importants dans les recettes de l’État.
La taxe carburant : 4ème plus grosse rentrée d’argent de l’État français
Les taxes sur le carburant représentent la quatrième source d’apport d’argent pour l’État derrière l’impôt sur le revenu, la TVA et l’impôt sur les sociétés. En 2019, le produit total de la TICPE représentait 37 milliards d’euros, dont 13,6 milliards revenaient dans le budget de l’État comme prévu en loi de finances initiale de cette même année.
Mais avec la fin annoncée des ventes de voitures thermiques neuves pour 2035 en Europe, les différents gouvernements vont fatalement devoir trouver un moyen afin de reporter les baisses des recettes qu’engendreront l’augmentation du nombre de véhicules électriques en circulation et la baisse progressive de la consommation d’essence et de diesel.
Différents projets de taxes spécifiques aux voitures électriques sont déjà à l’étude ou ont été mis en place à l'étranger.
Comment la taxe sur les carburants sera-t-elle remplacée à l’étranger ?
Pour remplacer la taxe carburant qui, si elle ne disparaîtra pas tant que des véhicules thermiques continueront de circuler en France, l’État risque fortement de s’inspirer de ce qui se fait déjà à l’étranger, ou de ce que les autres gouvernements ont d’ores-et-déjà prévu de faire.
La Suisse, par exemple, réfléchit déjà à cette question et prévoit de mettre en place une taxe proportionnelle au nombre de kilomètres parcourus par les propriétaires de véhicules électriques.
Certains États australiens ont adopté, depuis le 1er juillet 2021, une taxe de 2,5 centimes de dollar australien par kilomètre parcouru dans une voiture électrique.
La Norvège, quant à elle, pourrait adopter une approche différente en instaurant une taxe de 25% sur les véhicules désignés comme étant des “voitures de luxe”, c’est-à-dire les véhicules dont le prix d’achat dépasse les 60 000 euros, qui serait appliquée aux voitures thermiques et électriques.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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