L'actualité

L’agence de sécurité routière américaine vient d’annoncer aux constructeurs que les véhicules embarquant des systèmes d’aide à la conduite devraient être capables de signaler automatiquement les accidents graves survenant sur les routes américaines.
Une obligation de signalement des accidents de la route par les véhicules autonomes
L’agence de sécurité routière américaine vient d’annoncer à une douzaine de constructeurs automobiles concevant des véhicules incluant des systèmes d’aide à la conduite, comme Tesla, que ces véhicules devront obligatoirement être capables de signaler aux autorités la survenue d’un accident de la route.
Les constructeurs automobiles seront obligés d’informer les autorités dans un délai d’une journée si l’accident a provoqué un décès. Les véhicules devront également alerter les autorités suite à un accident ayant entraîné notamment une hospitalisation, le déploiement d’un airbag, un remorquage ou si le véhicule a heurté un usager vulnérable.
De nouvelles avancées afin de réduire la défiance des usagers envers les véhicules autonomes
L’objectif de ce décret présenté par les autorités américaines est de permettre à l’agence de sécurité routière américaine de bénéficier rapidement de l’ensemble des données liées à des accidents de la route provoqués ou subis par les véhicules autonomes ou semi-autonomes. Grâce à ces données les autorités américaines espèrent pouvoir déceler plus rapidement les problèmes qui pourraient survenir sur ces véhicules afin que ces soucis soient réglés le plus rapidement possible.
Mais ces données récoltées auprès des constructeurs seront également rendues publiques, ce qui permettra à termes de rassurer les usagers de la route quant au fait que la question des véhicules autonomes et des risques que ce type de mobilité implique est au cœur des intérêts du gouvernement fédéral américain. Cette annonce a été bien accueillie, notamment par certains acteurs politiques ainsi que par différentes associations de lutte contre l’insécurité routière.

Un rapport publié par la cour des comptes ce 1er juillet 2021 explique que nos statistiques de sécurité routière ne s’améliorent plus depuis 2013. La France est passée de 7ème à 14ème dans le classement européen concernant le nombre de morts sur les routes par année. Pour réagir face à cette situation, la cour des comptes appelle à un focus sur les infrastructures et les véhicules. Un besoin de diversité dans les actions à entreprendre se fait sentir.
Une politique qui date de 20 ans
Depuis 1972, les progrès réalisés par nos politiques de sécurité routière ont été fulgurants : on comptait à l’époque près de 18 000 tués sur les routes chaque année, contre moins de 3 500 en 2018 et 2019. Néanmoins, depuis 2013, le nombre de décès ne diminue plus alors que nos voisins européens s’améliorent : la France a perdu quelques positions et se fait dépasser par d’autres pays, en constante amélioration. Pour cause, nos politiques de sécurité routière datent des années 2000 : elles ont sans doute besoin d’un peu de renouveau et d’une adaptation à nos problématiques actuelles. La stratégie adoptée il y a quelques années était principalement orientée vers l’amélioration des comportements des usagers de la route grâce aux radars automatiques et aux limitations de vitesse. Aujourd’hui, la cour des comptes considère qu’il faut élargir notre champ d’action afin d’agir sur d’autres facteurs comme l’amélioration des infrastructures routières et au renforcement des forces de l’ordre sur les routes. En effet, la présence des contrôles automatiques a fait chuter de près de 40% les contrôles routiers.
18 recommandations établies par la cour
En regardant les stratégies des autres pays européens, la conclusion est claire : il faut penser plus global afin d’agir sur les comportements mais aussi sur les véhicules et les infrastructures routières tout en faisant participer le plus grand nombre d’acteurs possible, dont les collectivités territoriales.
Pour ce faire, la cour des comptes a établit 18 recommandations destinées aux organismes de sécurité routière, dont des tendances principales se dégagent :
- Adopter une planification stratégique.
- Rechercher une plus grande adhésion.
- Optimiser le contrôle des comportements.
- Perfectionner les instruments de pilotage.
- Améliorer l’organisation administrative.

Le ministre des Transports allemand a demandé au constructeur automobile Tesla d’ouvrir ses superchargeurs présents dans le pays afin d'augmenter le nombre de bornes présentes sur le territoire.
Une besoin d’étendre le maillage de bornes de recharges électriques en Allemagne
Si, d’après l’AVERE, l’Allemagne est le premier pays Européen en matière de nouvelles immatriculations de véhicules électriques, le pays fait néanmoins face à une pénurie de bornes de recharge, malgré quelque 46 000 bornes installées dans l’ensemble de l’Allemagne. C’est pour accélérer l’ouverture des bornes de recharge présentes sur l’ensemble du territoire allemand à tous les usagers que le ministre des Transports Andreas Scheuer a demandé au constructeur automobile américain Tesla d’ouvrir à tous les véhicules électriques ses superchargeurs. En effet, l’Allemagne compte actuellement une centaine de ces superchargeurs sur l’ensemble de son territoire, qui sont pour l’instant réservés aux véhicules de la marque.
Pour Andreas Scheuer, tous les conducteurs de voitures électriques devraient avoir accès à l’ensemble du réseau de bornes de recharge, qui devraient toutes embarquer des dispositifs de paiement harmonisés, avec la possibilité de passer par un smartphone par exemple.
Une demande accompagnée de nouvelles contraintes pour Tesla
Si la demande du ministre allemand des Transports peut sembler logique, celle-ci n’a pas encore trouvé de réponse de la part de Tesla. Et pour cause, si le fait d’ouvrir la possibilité de recharger son véhicule à tous les usagers peut sembler tomber sous le sens, cette possibilité représente un certain nombre de contraintes pour les constructeurs. Dans le cas de Tesla, la première contrainte est liée à l’avantage que ces superchargers représentent pour les conducteurs de Tesla. En effet, avec ses superchargeurs réservés à ses utilisateurs, l’avantage concurrentiel de Tesla est réel. De même, ouvrir ses superchargeurs à d’autres marques de voiture nécessitera de la part de Tesla du développement, puisque l’interface actuelle de ces dispositifs est pensée pour permettre une communication entre la voiture Tesla et la borne afin d’automatiser le paiement, ce qui ne sera pas forcément le cas pour les voitures électriques fabriquées par d’autres constructeurs.

Cela semble futuriste mais pourtant c’est bien réel : le 21 juin dernier, une voiture a réalisé son premier vol à l’aéroport du Bourget. Le véhicule, appelé Volocity par sa société créatrice Volocopter, ressemble à un petit avion.
A quoi ressemble le taxi Volocity ?
Il a été spécialement conçu pour transporter des personnes et des marchandises au sein des villes. Volocity est un taxi 100% électrique qui effectue un décollage vertical et qui vole de façon fluide. Pour l’instant, la commercialisation n’est pas envisagée. Il faudra réaliser de nombreux autres essais qui sont prévus à partir de septembre 2021 dans le Val d’Oise, pour espérer une production de plusieurs taxis volants.
Quant à leur utilisation récurrente sur nos routes, nous en sommes encore loin. La mise en place d’infrastructures adaptées pourrait bien prendre plusieurs années avant de voir le jour, car cela remettrait en cause notre système routier. Les optimistes annoncent que nous n’en verront pas sur nos routes avant 2030.

Lorsque la mairie de Paris a dévoilé ses nouveaux tarifs de stationnement, la tendance qui s’en est démarquée fut claire : les prix sont à la hausse pour les automobilistes cherchant à se garer dans la capitale. Applicables dès le 1er août 2021, il faut compter 2 euros d’augmentation pour la zone 1, du 1er au 11ème arrondissement.
Les riverains non concernés par ce changement
Initialement à 4 euros de l’heure, le prix de la place passe à 6 euros de l’heure. Idem dans la zone 2 allant du 12ème au 20ème arrondissement, le prix à l’heure est passé de 2 euros à 4 euros. Une augmentation qui ne réjouit pas les automobilistes parisiens. Si vous espérez vous rabattre sur les bois de Vincennes et Boulogne pour éviter de payer, arrêtez-vous de suite : le stationnement deviendra payant dans ces zones à partir d’octobre 2021, pour un tarif de 4 euros de l’heure.
Ces augmentations ne concernent pas les riverains dont les prix restent inchangés à 1,5 euros la journée et 45 euros à l’année. Ces mesures sont prises pour dissuader les gens de se rendre en voiture la capitale, mais plutôt de privilégier les transports en commun afin de libérer des places dans la ville et également penser à l’environnement.
En cas de non paiement, sachez que les amendes augmentent aussi. Appelées Forfaits Post-Stationnement depuis 2018, les FPS peuvent être minorées de 30% si elles sont payées dans les 9 jours suivant la date d’envoi de l’avis de paiement. Dans la zone 1, les FPS passent de 50 euros à 75 euros. Dans la zone 2, elles passent de 35 euros à 50 euros.

Avec la levée progressive du couvre-feu, les Français peuvent recommencer à sortir plus longtemps le soir. La Sécurité Routière a profité de l’occasion pour organiser une distribution d’éthylotests dans 10 villes de France, afin de rappeler aux usagers de la route les dangers de l’alcool au volant.
Une reprise de la vie qui s'accompagne d’une reprise des risques
Qui dit relâchement des contraintes nocturnes associées au couvre-feu dit souvent relâchement des usagers de la route, notamment en matière d’alcoolémie au volant. C’est pour lutter contre le retour éventuel de ces mauvaises pratiques que la Sécurité Routière a choisi de distribuer des éthylotests entre le mercredi 9 juin et le samedi 12 juin sur les terrasses de 10 grandes villes de France, à savoir Aix-en-Provence, Bayonne, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Montpellier, Rennes, Strasbourg et Tours.
L’objectif de la Sécurité Routière dans ces villes est de pousser les usagers qui pourraient être tentés de prendre le volant en ayant bu de l’alcool suite à cette liberté retrouvée de s’assurer qu’ils sont parfaitement en état pour prendre le volant, et que leur seuil d’alcoolémie respecte parfaitement les limites imposées en fonction de leur profil grâce à l’autocontrôle.
Un petit rappel des chiffres pour accompagner l’action de la Sécurité Routière
Dans la communication qui annonce cette distribution, la Sécurité Routière rappelle quelques chiffres liés à la consommation d’alcool au volant que les confinements successifs ont participé à faire oublier. Ainsi, d’après les dernières études publiées par l’ONISR, l’alcool est présent dans 32% des accidents mortels, et que le risque d’être responsable d’un accident mortel est 18 fois plus important chez les automobilistes ayant consommé de l’alcool.

Le grand départ de ce rallye éco-responsable se fera le 18 septembre 2021. Prévu pour durer environ 8 jours, la spécificité de ce rallye est qu’il ne sera composé que de véhicules électriques. Une jolie manière de revisiter cette course ancestrale à la façon de notre époque, en respectant l’environnement tout en faisant palpiter d’adrénaline les grands sportifs en course. De Toulouse à Cap Juby, les véhicules électriques devront faire preuve d’endurance pour emmener leurs pilotes à bon port.
3000 kilomètres pour rejoindre le Maroc
Le raid électrique partira de Toulouse le 18 septembre 2021 et devrait durer une huitaine de jours selon les pilotes. Au total, près de 3000 kilomètres seront parcourus par des sportifs de haut niveau, des stars, des entrepreneurs, des personnes en quête d’adrénaline et de défis… Après la France, ils verront défiler les paysages de l’Espagne et du Maroc pour finir à Cap Juby, la célèbre ville du “Petit Prince” de Saint-Exupéry située sur la côte sud marocaine. Cette édition sera la troisième de l’organisation Green Expedition, chaperonnée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire en France afin de tester les véhicules électriques et leurs capacités dans des conditions extrêmes.
Contrairement à d’autres courses automobiles, le parcours de celle-ci sera libre : les participants devront eux-mêmes créer leur itinéraire sans oublier que la stratégie de recharge sera très importante et jouera un rôle décisif. Motos et voitures traverseront les villes, les plaines et les déserts dans un but écologique, solidaire et sportif. La dimension environnementale de cette édition a ramené de nouvelles problématiques dans l’organisation de la course, ajoutant un challenge supplémentaire à ce projet ambitieux.

Une note de la Direction générale du Trésor vient de paraître, et indique que les taxes appliquées aux automobilistes ne suffisent pas à couvrir les frais que la conduite des voitures induit pour les collectivités.
Des coûts engendrés par la circulation plus importants que les recettes
Dans une note publiée fin avril, la Direction générale du Trésor met en avant le fait que l’ensemble des coûts générés par la circulation des véhicules sur les collectivités seraient supérieurs aux différentes recettes fiscales qui touchent directement les usagers de la route, comme les taxes sur le carburant ou encore sur les péages des autoroutes.
Basée sur des chiffres datant de 2015, cette étude démontre que la totalité des coûts engendrés par les différentes formes de pollution mais aussi par l’usure des voies ou encore l’accidentalité routière ne sont couverts qu’à hauteur d’un tiers par l’ensemble des revenus générés par les automobilistes.
En effet, chaque kilomètre parcouru par un véhicule essence coûte 16,5 centimes à la collectivité, alors qu’il ne rapporte en moyenne que 7 centimes d’euros. Le constat est encore plus frappant pour les véhicules diesel, qui ne rapportent que 5,6 centimes d’euros à l’État par kilomètre parcouru alors qu’ils ne coûtent pas moins de 18,3 centimes par kilomètre.
Mais la véritable surprise de l’étude publiée par la Direction générale du Trésor est liée aux véhicules électriques. En 2015, en ajoutant les différentes aides accordées par l’État dans le cadre de l’acquisition de ce type de véhicule, les prélèvements liés à ces véhicules s’avéraient négatifs, et chaque kilomètre parcouru par une voiture électrique coûte à l’État 10,1 centimes d’euros, qui venaient s’ajouter aux 15,4 centimes d’euros générés par les différentes formes de pollution émises par ces voitures.
Des propositions afin de faire payer plus les automobilistes
La Direction générale du Trésor, qui cherchait à rééquilibrer le montant entre les dépenses que génère la conduite des véhicules et les prélèvements réclamés aux automobilistes, a proposé dans cette étude de créer un certain nombre de nouvelles formes de taxes. Ainsi, le document évoque la création de taxes pour les émissions de carbone, pour les émissions sonores des voitures, ou bien encore la mise en place de péages urbains ainsi qu’une augmentation des prix des stationnements urbains. Néanmoins, la note de la Direction générale du Trésor évoque la possibilité de redistribuer une part de ces recettes à destination des foyers les plus modestes, ou encore investir dans les modes de déplacements alternatifs.
Des chiffres à nuancer en prenant en compte les différents types de mobilité
Si les chiffres publiés par la Direction générale du Trésor révèlent la différence entre coûts et recettes associées à la conduite des véhicules, il est néanmoins nécessaire de prendre également en compte les autres formes de mobilité, notamment les bus ainsi que le vélo, qui bénéficient de subventions importantes, et qui nécessitent souvent des investissements tout aussi importants, notamment en matière d’aménagements de la chaussée.

L’union Européenne vient de mettre en place une nouvelle forme d’étiquetage pour les pneumatiques permettant aux usagers de la route de bénéficier de toutes les informations nécessaires afin qu’ils puissent choisir parfaitement les pneus qui conviennent à leur voiture.
Un nouvel étiquetage plus clair des pneumatiques adopté par l’Union Européenne
Depuis le mois de mai, les usagers de la route qui doivent faire changer les pneus de leurs véhicules ont pu découvrir les nouvelles étiquettes mises en place par l’Union Européenne. Le but premier de ces toutes nouvelles étiquettes est de présenter à l’acheteur des informations complètes et claires associées à chaque pneumatique.
Ces nouvelles étiquettes font dorénavant passer les différentes classes de pneus de A à E en fonction des performances. Elles comprennent également de nouveaux pictogrammes associés à l’adhérence des pneus sur la neige et le verglas, ainsi qu’un nouveau classement plaçant de A à C les performances des pneus en matière d’émissions d’ondes sonores.
Une étiquette à la fois plus complète et plus facile à lire
Les principales nouveautés liées à ces étiquettes tiennent dans le fait qu’en plus d’être plus accessibles pour l’ensemble des usagers, puisqu’elles permettent de mettre en avant les véritables avantages de chaque pneu afin de mieux prévoir son achat. Les usagers qui souhaitent en savoir davantage sur certains modèles de pneus pourront scanner le QR code présent dans le coin supérieur droit de l’étiquette afin d’avoir accès à la fiche complète du pneu dans la base EPREL (European Product Registry for Energy Labelling).
L’acheteur potentiel aura alors accès à l’ensemble des informations associées au produit, comme par exemple ses dates de début et de fin de production ou ses spécificités techniques, afin de pouvoir choisir parfaitement les pneus qui conviennent pour son véhicule. Ainsi, les usagers pourront plus facilement choisir un pneumatique susceptible de répondre à leurs attentes en matière d’économie de carburant ou de réduction des émissions à effet de serre, par exemple.

Un anglais de 28 ans a été condamné pour fraude après s’être bandé plusieurs fois la tête afin de tenter de passer l’épreuve théorique du Code de la route pour d’autres candidats.
Le fraudeur démasqué après plusieurs tentatives
Un anglais de 28 ans a comparu au tribunal en fin de semaine dernière pour fraude. Cet habitant de la banlieue londonienne a été attrapé après avoir tenté par quatre fois de passer l’examen théorique pour d’autres candidats.
Le jeune homme avait essayé de passer plusieurs fois l’épreuve du code de la route en se faisant passer pour un autre candidat entre octobre 2018 et janvier 2019 en se présentant dans quatre centres différents avec le visage bandé. Le fraudeur expliquait aux examinateurs qu’il s’était blessé au visage sur un chantier, ce qui ne suffisait pas toujours pour pousser les examinateurs à le laisser passer l’examen. L’un des examinateurs l’a finalement reconnu et l’a laissé prendre place pour passer l’épreuve, le temps que la police vienne l’arrêter.
Le jeune anglais condamné à deux ans et quatre mois de prison ferme
Le jeune fraudeur, dont le casier judiciaire est déjà chargé, a expliqué aux policiers qui l’ont interrogé qu’il avait monté ce stratagème dans le but de rembourser des dettes de jeu. Le juge a néanmoins souligné le caractère irresponsable et dangereux des actions menées par cet individu, puisque le code de la route est un filtre visant à s’assurer que seules les personnes aptes à la conduite d’une voiture en toute sécurité pourraient prendre le volant.
En proposant de passer le code de la route pour d’autres usagers, le fraudeur aurait pu avoir une responsabilité dans des accidents qui auraient pu s’avérer gravissimes pour des piétons ou pour d’autres conducteurs.
C’est en partie cette constatation en matière de sécurité qui explique que cet individu a été condamné à une peine de deux ans et quatre mois de prison ferme.

David Atlan et Thibault Arnould sont les deux fondateurs de Rob, une nouvelle application permettant de convertir les trajets éco-responsables en points puis en euro. Disponible sur Apple et Androïd, son but est d’encourager les mobilités propres en faisant gagner des points aux utilisateurs qui privilégient des moyens de transport respectueux de l’environnement. Accessible sur Paris depuis mai 2021, Rob compte bien s’étendre dans d’autres villes françaises au cours de l’année 2022.
Gagner des points sur les transports en commun, c’est possible
Réduire notre empreinte carbone est devenu une priorité. C’est dans cette optique que les fondateurs de Rob ont élaboré l’application. Comment motiver les gens à utiliser des moyens de transport plus respectueux de l’environnement tout en les sensibilisant à la cause du réchauffement climatique ? La solution se trouve sur cette plateforme digitale gratuite, chargée d’identifier anonymement les transactions bancaires des utilisateurs vers les moyens de transport partenaires du projet comme Oui.sncf, Lime, Caocao… Après avoir renseigné leur RIB dans l’application, les usagers gagnent des points selon les transports utilisés :
- Un trajet en métro fait gagner 10 points.
- Un trajet en train fait gagner 140 points.
- Un trajet en engin électrique ou à bord d’un VTC green 18 à 42 points.
1000 points sont équivalents à un euro. On peut donc rapidement obtenir une cagnotte intéressante même si pour l’instant les points ne sont pas récupérables en monnaie mais en cartes cadeaux et bons d’achat, dans des magasins partenaires comme Nature & Découvertes. Ils sont également convertissables en minutes de transport pour réutiliser les mobilités électriques comme Zity ou Cityscoot. Au total à Paris, plus de 2000 utilisateurs sont déjà conquis !

Le site de la Sécurité Routière vient de dévoiler son bilan 2020 en demi-teinte puisque si les chiffres affichent une baisse impressionnante par rapport au nombre de décès constatés les années précédentes, ces baisses sont principalement dues aux restrictions de déplacement qui ont été imposées aux Français dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Le meilleur bilan de la sécurité routière de 2020 en France ...
Le site de la Sécurité Routière vient de publier le bilan 2020 de la sécurité routière. Et il s’agit ni plus ni moins que du meilleur bilan de l’histoire de la Sécurité Routière. Avec 2541 usagers de la route décédés en 2020 en France métropolitaine et 2780 si l’on ajoute les départements et territoires d’Outre-Mer, le nombre de tués sur les routes a diminué drastiquement. Seule l’année 1924 avait fait mieux avec “seulement” 2246 morts sur les routes, mais le nombre de véhicules en circulation en France était si bas par rapport à notre époque actuelle que la comparaison n’a pas véritablement de sens.
Il s’agit donc d’une baisse globale par rapport à 2019, avec -21% de décès, -20% de blessés et -19% d'accidents sur la totalité du territoire national.
La baisse est particulièrement significative chez les seniors de 75 ans et plus, avec -35% de tués sur les routes en 2020. Cette catégorie d’usagers, qui a passé plus de temps chez elle à cause du risque particulièrement important que la pandémie représentait pour elle, reste toujours surreprésentée par rapport aux autres catégories d’usagers, avec un taux de décès de 56 pour un million d’habitants, quand la moyenne nationale est de 29 décès pour un million.
A l’inverse, le nombre de décès de cyclistes et de conducteurs d’engins de déplacement personnel a augmenté en 2020, notamment à cause de l’augmentation de la pratique du vélo en dehors des agglomérations, ce qui expose ces usagers à de grands risques du fait de la vitesse à laquelle roulent les autres conducteurs.
Mais en grande partie dû aux différents confinements
Si les chiffres de la sécurité routière sont aussi bons en 2020, c’est en grande partie à cause des différentes restrictions de circulation qui ont été mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Avec des confinements généralisés du 16 mars au 10 mai puis du 30 octobre au 13 décembre, une très grande partie des usagers de la route se sont vus assignés à résidence, et les trajets de longues distances ont considérablement baissé. Seuls les trajets du quotidien indispensables avaient été maintenus.
Cette situation a donc permis de réduire drastiquement la fréquentation des routes en 2020, fréquentation qui devrait théoriquement revenir à des courbes plus proches des années précédentes en 2021, avec la levée progressive des différentes restrictions de déplacement.
Néanmoins, l’ONISR estime que certaines habitudes liées à la pandémie pourraient perdurer une fois celle-ci passée et qu’elles pourraient avoir un impact positif sur la Sécurité Routière. C’est par exemple le cas de l’évolution des modes de déplacement adoptés par les usagers de la route, qui ont été nombreux à se mettre au vélo ou à la marche à pied pour réaliser leurs trajets de courte distance.