L'actualité

Une étude conduite par Odoxa pour RTL et Keneo met en lumière l’opinion qu’ont les Français par rapport aux deux-roues motorisés. Une opinion qui est majoritairement positive pour le Français.
Les deux-roues motorisés et leurs conducteurs sont bien vus par presque 60% des Français
Pour 59% du panel de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, l’image qu’ils ont des deux-roues motorisés est positive, voire même très positive pour 13% d’entre eux. Si cette appréciation positive des motos concerne principalement les hommes, qui sont 64% à apprécier les deux-roues motorisés, cette vision positive de la moto reste néanmoins homogène entre toutes les classes de population, que ce soit en fonction de l’âge, de l’activité professionnelle ou du cadre de vie entre ruraux et urbains.
Les personnes interrogées dans le cadre de cette étude qui ont un avis positif sur les motos mettent en avant le fait que la moto est une activité de passionnés (85%) et rapprochent la conduite des deux-roues motorisés à la notion de liberté (pour 84% d’entre eux).
Enfin, 37% des Français, soit un sur trois, déclarent avoir déjà fait de la moto durant leur vie.
Des points noirs néanmoins mis en avant par l’étude
Si de nombreux français ont une vision positive des motos, 40% d’entre eux ont néanmoins une image négative de la moto et pour 9% d'entre eux une très mauvaise image.
Cette opinion négative des deux-roues motorisés s’accompagne par la mise en avant d’un certain nombre d’éléments négatifs chez les personnes interrogées, parmi lesquelles :
- le danger de la conduite de deux-roues motorisés pour 76% des personnes interrogées
- la pollution sonore générée par les deux-roues motorisés pour 74% des Français
- le manque de respect envers le Code de la route des conducteurs de deux-roues motorisés pour 55% des personnes interrogées
- les émissions polluantes rejetées par les deux-roues motorisés pour 52% des Français

Des usagers de la route ont multiplié les comportements répréhensibles à Laigneville le dimanche 19 septembre. Résultat, 71 infractions flagrantes et dangereuses ont été constatées, ce qui a entraîné le retrait de 100 points sur les permis de conduire des conducteurs et presque 10 000 euros d’amende.
De nombreux comportements dangereux dans le cadre d’un cortège de mariage
Le dimanche 19 septembre 2021, aux alentours de 13h, un cortège de mariage a traversé Laigneville, une petite municipalité de l’Oise qui compte 4 500 habitants. Pendant une demi-heure, les véhicules sont passés à plusieurs reprises dans la rue principale de la ville alors qu’une brocante était organisée ce même jour dans une rue perpendiculaire à l’artère principale.
Les conducteurs de la quarantaine de véhicules impliqués dans le cortège ainsi que leurs passagers ont multiplié les comportements dangereux aux abords de la brocante et de la centaine de piétons qui étaient présents pour chiner.
La vidéoverbalisation a été utilisée massivement pour sanctionner les auteurs d’infractions
Si Christophe Dietrich, le maire de Laigneville, a tenté de s’interposer, il a rapidement jeté l’éponge face au possible dérapage que son action aurait risqué d’entraîner. Il a donc choisi de prendre avec lui les deux policiers qui étaient mobilisés ce même jour sur la brocante et d’utiliser le système de caméras de la ville pour comptabiliser les infractions et faire parvenir des contraventions aux auteurs de comportements répréhensibles par le biais de la vidéo-verbalisation.
Au total, ce ne sont pas moins de 71 infractions, notamment des dépassements en ville, des non-ports de la ceinture de sécurité, des feux grillés ou encore des cas de circulation à contresens, qui ont été relevées grâce à la vidéoverbalisation. 100 points ont été retirés sur les permis de conduire des automobilistes responsables de ces infractions et plusieurs dizaines d’amendes ont été dressées, pour un montant total de 9 585 euros.
Le système de vidéo-verbalisation utilisé à Laigneville a été installé en 2018 et des panneaux indiquant la présence de ces dispositifs sont implantés à chacune des entrées de la ville afin de prévenir les conducteurs.

Tous les types de véhicules motorisés peuvent se retrouver en panne sèche et les voitures électriques ne font pas exception. Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour permettre aux conducteurs de voitures électriques d’éviter au maximum les risques de panne sèche.
Suivre les préconisations émises par le véhicule électrique avant la survenue de la panne
Comme tous les autres types de véhicules motorisés, les voitures électriques sont équipées de capteurs suivant en temps réel le niveau de puissance encore disponible dans les batteries du véhicule. Si jamais ce niveau de puissance devait diminuer à un niveau suffisamment bas, des alertes visuelles et sonores se déclencheraient afin de prévenir le conducteur de la voiture quant au risque de panne.
Il ne restera alors plus à l’usager de la route qu’à rejoindre rapidement son domicile ou un lieu disposant d’une borne de recharge si le risque de panne survient à proximité du domicile du conducteur. Dans le cas contraire, l’automobiliste devra rechercher la présence d’une borne de recharge électrique soit parmi les offres d’une aire de service s’il circule sur une autoroute, soit parmi les places de stationnement disponibles dans un parking urbain, de centre commercial, ou autre afin de recharger rapidement son véhicule.
Si aucune borne de recharge n’est située à une distance suffisamment proche pour permettre le rechargement de la voiture, alors le conducteur pourra éventuellement utiliser le câble 110V généralement présent dans les voitures électriques afin de la recharger sur une prise secteur dans un commerce ou chez un particulier. Avec une recharge de 10 km pour une heure de charge, le rechargement sur prise secteur ne permet pas aux automobilistes risquant une panne sèche de parcourir une énorme distance, mais elle peut s’avérer suffisante pour permettre à l’usager de rejoindre son domicile, ou au minimum une borne de rechargement, qui lui permettra de remplir la batterie de sa voiture électrique plus rapidement.
Quels réflexes adopter lorsque sa voiture électrique tombe en panne ?
Les véhicules électriques possèdent une autonomie pouvant varier de 160 km jusqu’à 600 km en fonction des modèles, des constructeurs et de leur année de conception. Tous les véhicules électriques ne sont pas égaux devant les risques de subir une panne sèche.
Si le conducteur ne peut vraiment pas recharger son véhicule avant d’atteindre le niveau critique de la panne sèche, celui-ci devra appeler un service de dépannage lorsque sa voiture s’arrêtera. Le dépanneur remorquera alors la voiture électrique soit jusqu’au domicile du propriétaire de la voiture, soit jusqu’à une borne de recharge en fonction de l’option la plus proche par rapport au lieu où la voiture est tombée en panne.
L’automobiliste pourra alors recharger son véhicule avant de reprendre la route normalement.
Comment faire pour éviter que sa voiture électrique ne tombe en panne ?
L’autonomie moyenne des voitures électriques actuellement en circulation sur le réseau routier français est de 200 km et puisque ces véhicules sont principalement destinés à un usage urbain, pas à une conduite sur voies rapides ou sur autoroutes, il est relativement aisé pour les automobilistes possédant un véhicule électrique d’éviter au maximum les risques de panne sèche.
Il leur suffit pour cela de prendre l’habitude de recharger leur voiture électrique chaque nuit. Une recharge nocturne permettra de remplir la batterie de la voiture, tout en faisant bénéficier au conducteur des tarifs d’électricité appliqués lors des heures creuses.

Deux constructeurs automobiles ont rejoint un consortium de 90 entreprises cherchant à lutter contre les cyberattaques, afin de lutter activement contre les risques de vols de données liées à leurs activités, mais également pour protéger la santé de leurs clients.
Un consortium de grands groupes technologiques afin de faire front commun contre les cyberattaques
Les deux constructeurs automobiles asiatiques Nissan et Toyota ont annoncé leur rapprochement avec un consortium comptant déjà 90 entreprises de haute technologie comme Microsoft Japan, NTT Communication ou encore Sompo. L’objectif de ce consortium est de mettre en commun leurs ressources et leurs savoir-faire afin d’échanger et de progresser ensemble sur la question de la cybersécurité et sur les moyens à mettre en œuvre afin de lutter efficacement contre les cyber-risques qui, s’ils se font d’ores et déjà très pressants depuis quelques années, devraient continuer à se développer dans les années à venir.
Des groupes automobiles particulièrement concernés par les cyber-risques
Parmi les éventuelles cibles des pirates informatiques, les constructeurs automobiles représentent des cibles particulièrement intéressantes, car elles doivent se protéger sur deux fronts.
D’abord les constructeurs automobiles doivent impérativement protéger les données qui sont liées à leur activité, comme toutes les autres entreprises proposant des technologies innovantes. L’informatisation de l'ensemble des processus de fabrication des véhicules, les fichiers destinés à l’impression 3D, les statistiques de données clients ou encore les données liées à la chaîne d’approvisionnement dans le cadre de la vente de véhicules motorisés sont autant de fichier et d’informations que des pirates informatiques peuvent exploiter ou monnayer. Il est donc nécessaire pour les constructeurs automobiles de protéger ardemment des données qui seraient susceptibles d’être volées.
Mais avec la présence toujours plus importante de connectivité dans les voitures, les véhicules eux-mêmes peuvent faire l’objet d’attaques informatiques. En fonction de la nature des liens reliant le véhicule à Internet, des pirates informatiques pourraient être capables de récupérer les données personnelles du propriétaire d’un véhicule, mais également de mettre la vie du conducteur et de ses passagers en danger. En effet, dès 2015, deux chercheurs en sécurité avaient été capables de prendre le contrôle d’une voiture via internet. Ils ont pu ainsi interagir sur le volant, couper les frein pendant un bref instant ou bien encore arrêter le moteur de la voiture. Toutes ces actions pourraient potentiellement mener à des accidents de la circulation si elles étaient réalisées par des pirates informatiques, ce qui pourrait représenter un risque majeur pour la vie des propriétaires de véhicules et de leurs passagers.
C’est donc également pour lutter contre les risques auxquels pourraient être exposés leurs clients dans l’avenir que des grands constructeurs automobiles comme Nissan et Toyota ont fait le choix de participer plus activement dans la lutte contre les cyber-risques.

Du 16 au 22 septembre a lieu la 20ème semaine européenne de la mobilité, un événement organisé un peu partout en Europe afin de pousser les citoyens européens à choisir des modes de déplacement plus éco-responsables comme les transports en commun, le vélo, …
Une 20ème semaine européenne de la mobilité placée sous le signe de la sécurité et de la santé
C’est ce jeudi 16 septembre qu’aura lieu la première journée de la 20ème semaine européenne de la mobilité. Comme les éditions précédentes, cette 20ème édition est dédiée à une thématique particulière : « en sécurité et en bonne santé avec les mobilités durables ». Le choix de cette thématique pour l’année 2021 découle très logiquement de l’ensemble des épreuves auxquelles les usagers de la route européens ont dû faire face dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 depuis le début de l’année 2021.
Les instances européennes espèrent donc utiliser la crise sanitaire et ses conséquences comme un levier pour pousser un maximum d’usagers de la route à changer leurs habitudes, comme cela a été le cas pendant les différents confinements.
S’étendant du 16 au 22 septembre, la 20ème édition de la semaine européenne de la mobilité a été adoptée par plus de 2600 municipalités dans 48 pays différents et près de 400 activités seront organisées par des ONG et des associations afin de mettre en avant d'autres formes de mobilité que les voitures personnelles.
Qu’est-ce que la semaine européenne de la mobilité ?
La semaine européenne de la mobilité se déroule chaque année depuis 2002 sur une période de 7 jours et permet de réunir des collectivités, des associations, des entreprises et des établissements scolaires. Tous ensemble, ces acteurs peuvent proposer des actions et des opérations de sensibilisation liées aux enjeux soulevés par les formes de mobilité plus actives et plus durables, qui représentent un véritable enjeu d’avenir pour l’Europe.
En 2020, malgré la pandémie mondiale, la semaine européenne de la mobilité avait compté sa deuxième plus forte participation avec 3000 villes dans plus de 53 pays différents.

L’ICCT, pour International Council on Clean Transportation, vient de publier une étude rassemblant les meilleures pratiques déjà présentes en Europe et en Amérique du Nord que l’ICCT conseille d’adopter pour faire de l'autopartage des voitures électriques un véritable succès.
L’infrastructure dédiée au rechargement : un élément essentiel de l’autopartage pour les véhicules électriques
Dans son étude intitulée “Success factors for electric carsharing”, ce qui peut se traduire par “Facteurs de succès pour l'autopartage de véhicules électriques”, l’ICCT indique que l’un des facteurs de succès essentiel dans le cadre de la réussite d’un service d’autopartage basé sur l’utilisation de véhicules électriques est la mise en place d’une infrastructure dédiée au rechargement des véhicules motorisés 100% électrique suffisamment importante en matière de bornes installées pour permettre un bon rechargement de l’ensemble des véhicules électriques proposés à l’autopartage. Pour l’ICCT, le bon nombre de bornes de recharge est de 7 par kilomètre carré, afin de s’assurer que tous les usagers de la route pratiquant l’autopartage avec des véhicules 100% électriques puissent toujours profiter d’une borne de recharge.
L’étude prend l’exemple du dispositif Américain Clem’ qui a fait le choix de laisser un accès au public à ses bornes de recharge pour véhicules électriques. Ainsi, si l’entreprise propose de nombreux points de rechargement, ceux-ci ne sont uniquement réservés aux véhicules électriques appartenant à Clem’. Tous les conducteurs peuvent y faire recharger leurs véhicules électriques et même avec cet afflux, Clem’ s’assure de bénéficier de suffisamment de bornes pour permettre le rechargement des véhicules de leur flotte.
L’impact des services d'autopartage de véhicules électriques sur l’environnement
D’après les données avancées par l’ICCT dans le cadre de son étude, le choix de se tourner vers des véhicules électriques dans le cadre de la mise en place de services d'autopartage permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre par client de 9% à 43% en fonction de l’origine décarbonée ou non de l’électricité utilisée.
L’étude rappelle également qu’en fonction de la localisation du service d'autopartage de véhicules électriques et des habitudes de conduite des clients, ce sont de 3 à 23 voitures qui sont remplacées lorsqu’un véhicule électrique est ajouté au réseau d’autopartage.

Un consortium de quatre fabricants de motos internationaux vient d’être officialisé, avec comme objectif de proposer une standardisation des batteries pour les deux-roues électriques visant à ce qu’ils puissent être utilisés par tous.
Un accord historique entre Yamaha, Honda, KTM et Piaggio
Les constructeurs japonais Honda et Yamaha, l’industriel Autrichien KTM ainsi que le constructeur italien Piaggio viennent de signer la création d’un consortium de constructeurs de deux-roues motorisés, du nom de Swappable Batteries Motorcycle Consortium (SBMC) visant à développer un système de batteries échangeables entre l’ensemble des modèles développés par ces entreprises.
L’officialisation de ce consortium intervient un peu plus de 6 mois après la publication d’une lettre d’intention rédigée par ces quatre mêmes entreprises et qui y annonçaient déjà leur volonté d’unir leurs compétences afin de faire avancer l’électro mobilité à basse tension ensemble.
Vers une standardisation des batteries des deux-roues motorisés
Si la signature d’un tel partenariat peut surprendre de prime abord, celui-ci découle de la volonté de ces quatre constructeurs de deux-roues motorisés électriques de promouvoir dans les prochaines années l’utilisation des deux-roues électriques, tout en repensant la gestion du cycle de vie des batteries de ces véhicules, puisque les questions liées au traitement et au recyclage des batteries électriques restent encore à l’heure actuelle une question épineuse.
Grâce à ce consortium, les quatre constructeurs espèrent développer des spécifications techniques permettant à tous les deux roues-motorisés d’utiliser les mêmes batteries. Une fois ces spécifications arrêtées, le consortium compte les pousser auprès des organismes de standardisation européens et internationaux afin qu’ils deviennent la norme.

Plus d’une voiture neuve sur deux vendues en 2021 est dorénavant équipée d’une boîte de vitesses automatique et la popularité des voitures équipées de boîtes de vitesses automatiques devrait continuer à progresser durant les années à venir.
Une voiture neuve sur deux est équipée d’une boîte de vitesses automatique
Si elles ont longtemps été boudées par les automobilistes français, les boîtes de vitesses automatiques semblent avoir enfin trouvé leur public. D’après les chiffres publiés par La Plateforme Automobile (PFA), pas moins de 54% des voitures neuves qui se sont vendues jusqu’à la fin du mois d’août 2021 embarquait une boîte de vitesses automatique, contre 25% des achats de voitures neuves en 2016 et 8% en 2004. Et l'engouement pour les voitures équipées d’une boîte de vitesses automatique devrait continuer à grossir pour atteindre les 85% d’ici à 2030.
Les boîtes automatiques : des équipements aux nombreux avantages
De nombreuses raisons peuvent expliquer la forte augmentation des ventes de véhicules neufs équipés de boîtes de vitesses automatiques. La première de ces raisons est liée à l’augmentation des ventes de voitures électriques et hybrides, qui embarquent toutes ce type de boîte de vitesses.
Mais d’autres aspects des boîtes de vitesses automatiques participent activement à leur succès. C’est notamment le cas des économies de carburant qu’elles permettent de réaliser grâce au fait qu’elles gèrent mieux les changements de vitesses qu’un conducteur conduisant avec une boîte de vitesses manuelle mais également du design, puisque l’absence d’un imposant levier de vitesses dans les habitacles permet de proposer aux conducteurs des véhicules à l’apparence plus épurée.

Alors que la limitation de vitesse vient de passer à 30 km/h dans la capitale, les élus écologistes de la ville de Lyon poussent pour que cette mesure soit également adoptée dans leur ville dans les mois à venir. L’objectif est encore de réduire les risques d’accident pour les usagers tout en rendant l’agglomération Lyonnaise moins bruyante et plus respirable.
Lyon, prochaine grande ville à passer à la limitation de vitesse à 30 km/h
Après les villes de Montpellier et surtout de Paris qui ont adoptées pour la rentrée 2021 la limitation de vitesse généralisée à 30 km/h, Lyon pourrait être la prochaine grande ville française à sauter le pas et à abaisser sa vitesse de circulation maximale en agglomération à 30 km/h.
Le vice-Président Europe Ecologie Les Verts de la métropole Lyonnaise a écrit à 53 maires du Grand Lyon afin de les inviter à abaisser la limitation de vitesse dans leur agglomération à 30 km/h. l’objectif serait d’atteindre un abaissement de la vitesse à 30 km/h dans Lyon et les communes du Grand Lyon d’ici à 2022.
La mortalité routière en ligne de mire de la mairie de Lyon
L’objectif de la mairie de Lyon derrière cette annonce d’un passage prochain de l’agglomération à 30 km/h est de réduire l’accidentalité routière et la mortalité sur les voies de circulation à Lyon afin de tendre au maximum vers le zéro mort. Si l’abaissement de la vitesse de circulation des véhicules motorisés permet effectivement de réduire les risques pour l’ensemble des usagers, notamment les usagers vulnérables, circulant dans les zones soumises à une limitation de vitesse à 30 km/h, les élus mettent également en avant les autres avantages que cette mesure représente pour les riverains, comme une baisse des nuisances sonores ou encore une réduction de la pollution.

En seulement une année, les ventes de voitures électriques en Europe sont passées d’une part de marché de 3,5% à une part de marché de 7,5%. Et cette tendance devrait continuer à progresser suite aux annonces récentes des différents constructeurs automobiles qui ont d’ores et déjà prévu la date de leur passage au tout électrique.
Plus de 210 000 voitures électriques vendues en Europe en un an
Les ventes de voitures électriques ont progressé de 231,6% en un an, pour atteindre plus de 210 000 voitures électriques vendues. Les progressions les plus impressionnantes ont été enregistrées en Espagne, en Allemagne, en Autriche ou encore en Belgique.
La part des voitures 100% électriques parmi les véhicules neufs vendus a progressé de plus de 50% sur une période d’un an, passant ainsi de 3,5% à 7,5%.
Les ventes de véhicules hybrides talonnent celles de véhicules diesel, les ventes de voitures essence en forte baisse
Si les ventes de voitures neuves 100% électriques ont fortement progressé, les ventes de voitures essence ont quant à elles connu une baisse importante, passant de 51,9% de part de marché au second semestre 2020 à seulement 41,8% un an plus tard.
Mais les voitures 100% électriques ne sont pas les seuls véhicules à avoir connu une progression importante en une année. Ainsi, la part de marché des véhicules hybrides est passée à 19,3% en 2021 et talonne dorénavant les ventes de véhicules diesel, dont la part de marché est passée de 30% à 20,4% en l’espace d’une année. Enfin, les ventes de voitures hybrides rechargeables sont également passées à 8,4%, notamment du fait de la popularité de ce type de véhicules en Italie.

La pénurie de véhicules de location qui touche déjà plusieurs pays commence à se faire ressentir en France. Les principales raisons derrière ce manque de disponibilité de voitures de location dans l’hexagone viennent non seulement de la pénurie de composants électroniques qui touche actuellement la filière automobile dans son ensemble, mais également du fait des réductions de flottes pratiquées par les loueurs pour faire face aux confinements.
Des flottes de véhicules de location réduites pour faire face à la pandémie
La première et principale raison à l’origine de la récente pénurie de véhicules de location est dû à la réduction des flottes de véhicules qu’ont pratiqué les différents loueurs de voitures un peu partout dans le monde du fait de l’épidémie de Covid-19. En effet, les compagnies de location de voitures ont préféré réduire la taille de leur flotte alors que tous leurs véhicules restaient immobilisés à cause des différents confinements. Or maintenant que la demande repart, les 30 à 35% de véhicules manquants parmi ceux des flottes de chaque loueur rendent plus difficiles les locations de véhicules, dont les prix comme les temps d’attente s’envolent. Pour tenter de résorber cette pénurie, les sociétés de location tentent de s’approvisionner en véhicules supplémentaires, mais ils se retrouvent confrontés eux-mêmes à une autre pénurie.
Le manque de composants électroniques bloque l'acquisition de nouveaux véhicules pour les loueurs
Les entreprises de location de véhicules qui souhaitaient acquérir de nouveaux véhicules afin d’augmenter la taille de leur flotte se sont retrouvées confrontées à la pénurie qui touche actuellement l’ensemble de la filière automobile : la pénurie de composants électroniques. Cette pénurie provient de différents facteurs, notamment des augmentations de demandes de composants d’ordinateur pour faire face à la généralisation rapide du télétravail un peu partout dans le monde pendant les périodes de confinement, mais aussi des problèmes liés au transport des puces après leur fabrication.
À cause de toutes ces difficultés d’approvisionnement, les lignes de production de voitures ont été fortement impactées et de nombreuses commandes n’ont pas pu être honorées. Les entreprises de location se sont donc retrouvées confrontées au manque de véhicules disponibles à la vente et se retrouvent donc encore actuellement confrontées à des difficultés d’approvisionnement.

Les internautes français commandent de plus en plus de produits sur internet, ce qui entraîne une augmentation du nombre de livreurs sur les routes. Mais parce que les livreurs sont soumis à des plannings de livraison extrêmement serrés, ceux-ci ont tendance à multiplier les comportements contraires aux règles du Code de la route.
L’augmentation des achats en ligne implique une augmentation du nombre de livreur sur les routes
Depuis quelques années, les achats réalisés sur internet connaissent une expansion sans précédent et qui a été encore plus marquée suite aux différents confinements qui ont été décrétés lors de la gestion de la crise sanitaire. Les internautes sont toujours plus nombreux à commander des produits en ligne et à une fréquence plus importante.
Mais un volume de commandes plus important implique mathématiquement un nombre de livraisons lui aussi plus important. Or les produits commandés sur internet sont pour la plupart livrés directement au domicile des acheteurs grâce à La Poste ou à d’autres prestataires privés, ce qui se traduit par une augmentation du trafic routier, notamment dans les milieux urbains.
Les plannings des livreurs à l’origine de nombreux comportements dangereux
Dans un rapport publié récemment, la Cour des comptes critiquait les actions de sécurité routières mises en place par le gouvernement et la réduction du trafic routier en milieu urbain représentait l’un des leviers permettant d’envisager une baisse de la mortalité sur les routes. Si l’augmentation du nombre de livraisons et donc de la présence de livreurs sur les routes françaises va à l’encontre des préconisations qui sont faites en matière de lutte contre la mortalité routière, certains n’hésitent pas à pointer du doigt les habitudes de conduite des livreurs, souvent jugées comme étant accidentogènes.
Mais si les livreurs prennent plus de risques que les autres conducteurs, c’est principalement parce qu’ils sont soumis à des plannings de livraison particulièrement dense, qui les obligent à contourner un certain nombre de règles du Code de la route s’ils souhaitent pouvoir remplir leurs objectifs.
Il n’est donc pas rare de voir des livreurs stationner de manière inappropriée pour déposer un colis, réaliser un excès de vitesse pour être à l’heure à sa prochaine livraison, ou bien encore vérifier leur téléphone pendant qu’ils circulent. Et si tous ces comportements dangereux sont déjà inappropriés par eux-même, cela est encore plus grave lorsque l’on prend en compte le fait que les livreurs circulent principalement dans des zones urbaines, ce qui les mets directement au contact d’usagers plus vulnérables que les autres, comme les cyclistes, les enfants, les personnes âgées, etc ..
Avec l’augmentation continue du volume des ventes par internet, les usagers de la route doivent s’attendre à une augmentation du trafic routier des livreurs sur l’ensemble du territoire routier, ainsi qu’une augmentation du nombre de comportements dangereux sur les routes tant que rien n’aura été mis en oeuvre afin d'apaiser la conduite des livreurs.