L'actualité

Une nouvelle mesure routière va entrer en vigueur dès novembre 2021 : elle viserait à autoriser le ministre de l’intérieur et le préfet de la région concernée à bloquer les signalements policiers sur la route, pour faciliter les interventions dangereuses (terrorisme, enlèvements, évasions…). Si cette mesure est destinée à aider les forces de l’ordre, elle ne fait pas la joie des automobilistes.
La Ligue de Défense des Conducteurs mécontente
Le but de ce décret est de faciliter le travail des forces de l’ordre en brouillant sur une période de temps limitée les signalements émis par les automobilistes. Lors de certaines interventions musclées, cela leur permettrait de gagner en discrétion. Il n’est en aucun cas question d’interdire définitivement les signalements sur les applications comme nous avons l’habitude de le faire sur Waze et Coyote par exemple. Si pour l’instant, seul le ministre de l’intérieur et le préfet peuvent donner l’ordre de brouiller les signaux, les conducteurs français s’inquiètent de savoir si le signalement des contrôles de vitesse pourrait être mis en danger à cause de ce décret.

Limoges Métropole et l’université de Limoges travaillent depuis quelques mois sur une nouvelle expérimentation visant à réduire le bruit de la circulation grâce à des copeaux de liège mélangés au goudron. Mise en place en ce début avril 2021, l’expérience va durer 3 ans avant d’être étendue dans d’autres villes françaises, si les résultats sont concluants.
Des copeaux de liège pour réduire le bruit
C’est sur le boulevard de la Valoine que la société Colas, leader mondial de la construction de routes, s’est attelé à une nouvelle expérience : refaire la route sur une longueur d’environ 200 mètres grâce à un goudron constitué à 1% de liège. Cela a été prouvé en laboratoire et dans d’autres domaines, le liège a des propriétés phoniques et isolantes évidentes.
Afin de récolter des résultats concluants, l’expérience va durer 3 ans. Des sonomètres ont été installés dans la zone concernée tandis que les riverains seront aussi interrogés pour savoir si selon eux, l’expérience réduction de bruit a fonctionné ou pas. Si le but ultime est de réduire le nombre de décibels causés par le passage des voitures, il est difficile pour l’instant d’estimer à quelle échelle la réduction pourrait fonctionner.
Concernant les copeaux utilisés pour l’expérience, ils proviennent d’une usine qui fait de l’isolation, ce sont des déchets récupérés et réutilisés : une façon comme une autre de participer à l’économie circulaire.
Mis à part un besoin de main d'œuvre un peu plus important, le processus reste identique à la construction d’une route normale. Le désavantage de cette expérimentation, c’est le coût : un enrobé classique coûte 50% moins cher qu’un enrobé contenant du liège. Il faut tout de même espérer qu’une généralisation de l’usage du liège pourrait, à terme, faire baisser son prix. Les nuisances sonores dues à la circulation sont un véritable problème en France, notamment dans les grandes villes. Une nouvelle façon de construire nos routes serait un bon moyen pour parer à cette problématique.

La mise en place du Brexit depuis le 1er janvier 2021 provoque certains changements administratifs, notamment concernant le permis de conduire. Certaines règles précises ont été érigées par le gouvernement français afin de cadrer cet événement qui bouleverse certaines habitudes prises depuis plusieurs années.
Peut-on conduire avec un permis britannique en France et inversement ?
Si vous êtes titulaire d’un permis britannique et que vous résidez en France depuis une date antérieure au 1er janvier 2021, votre permis est reconnu pendant un an en France, c'est-à-dire jusqu’au 1 er janvier 2022. Dans le cas où vous emménagez en France après le 1er janvier 2021, votre permis sera reconnu pendant un an à partir de votre date d’arrivée.
Ces délais vous laissent le temps de procéder au changement de permis de conduire, afin d’obtenir un permis français et de rouler en toute légalité.
Les touristes ne sont pas concernés par cette mesure : il est autorisé de conduire en France avec un permis de conduire britannique le temps d’un voyage.
Idem pour les touristes français qui voyagent au Royaume-Uni, il n’est pas utile de réaliser des démarches.
Quels documents administratifs sont demandés pour échanger un permis de conduire britannique contre un français?
Les documents nécessaires pour un échange de permis de conduire britannique contre un français sont les suivants :
- Formulaire cerfa n°14879*01 rempli et signé
- Formulaire cerfa n°14948*01 rempli et signé
- Votre permis de conduire
- Une pièce d’identité
- Un justificatif de domicile
- Un justificatif de séjour en France régularisé
- Un justificatif de résidence au Royaume-Uni à la date de délivrance du permis sauf si vous possédez uniquement la nationalité britannique
- Une attestation de droits à conduire de moins de 3 mois des autorités britanniques permettant de vérifier que vous ne faites pas l'objet d'une mesure de suspension, de retrait ou d'annulation du droit de conduire ; l'attestation doit être accompagnée d'une traduction effectuée par un traducteur habilité
- Votre permis britannique traduit en français de manière officielle
- 4 photos (dont une sur chacun des 2 formulaires cerfa)
Si votre demande est acceptée, vous devrez envoyer votre permis original britannique et recevrez en échange une attestation valable 12 mois qui justifie la non présentation d’un permis français, dans le cas où vous ne l’ayez pas encore reçu.

Le nouveau modèle Citroën Ami, dévoilé par le fabricant de voitures PSA dans un communiqué de presse datant du 27 février 2020, est remis au goût du jour en ce début d’année 2021. Les caractéristiques du véhicule donnent envie : une voiture 100% électrique, accessible dès 14 ans car elle ne nécessite pas de permis ainsi qu’un prix défiant toute concurrence. Vous laisserez-vous tenter ?
Un modèle “anti-conformiste” selon Citroën
Ami, c’est un petit véhicule électrique deux places qui mesure 2,41 mètres, longueur qui est inférieure à celle de la Smart. Grâce à ce gabarit, le stationnement dans les grandes villes comme Paris devient presque idéal : plus la peine de chercher une place pendant des heures, cette petite voiture se faufile partout pour votre plus grand plaisir. Avec Ami, le nouveau modèle de Citroën, vous pouvez braquer à votre guise grâce à un diamètre assez large. Cela rend les manœuvres plus simples et moins stressantes. C’est une voiture sans permis et accessible dès 14 ans pour tous les adolescents ayant passé au préalable le BSR ou le permis AM destinés aux scooters. La différence avec les deux-roues, c’est qu’Ami est plus confortable et surtout plus sécurisée grâce à sa carrosserie. Un argument de taille pour convaincre vos parents s'ils rechignent à vous acheter un scooter… Le but du groupe PSA en lançant ce modèle était de cibler les collégiens et lycéens vivant dans des zones urbaines et pouvant être attirés par un deux-roues afin de se rendre à l’école en toute indépendance.
Les caractéristiques techniques et le prix de ce charmant modèle
Evidemment, une petite voiture sans permis n’a pas une puissance égale à une Ferrari. La Citroën Ami a été fabriquée pour ne pas aller au-delà de 45 km/h. Son système électrique offre une autonomie de 70 kilomètres tandis que la batterie se recharge en à peine 3 heures sur une prise secteur domestique. Elle a une puissance de 5,5 kWh. Afin de ne pas être pris au dépourvu, Citroën a tout prévu : l’application My Citroën vous donne accès aux informations essentielles de la voiture comme le niveau de charge, le kilométrage effectué…
Autre avantage de la Citroën Ami : son prix, accessible pour les étudiants ayant peu de moyens. Il est possible d’obtenir un modèle Ami grâce à l’autopartage, la location ou l’achat. De quoi satisfaire tous les profils. A l’achat, le véhicule coûte 6900 euros dont il faut déduire le bonus écologique de 900 euros. Pour ceux qui préfèrent la location, la voiture Ami peut être louée à 20 euros par mois pendant 48 mois sous réserve de faire un premier versement d’environ 2600 euros. A Paris, l’autopartage pour ce modèle coûte 0,26 centimes la minute.

La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) vient d’annoncer dans un communiqué que le Ministère des Transports renonce à mettre en place le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés dès 2022. Néanmoins, un examen visuel de sécurité pourrait le remplacer.
Pas de contrôle technique obligatoire pour les motos à partir de 2022
La FFMC a annoncé, suite à une visioconférence réalisée avec le député Sacha Houlié ainsi que des représentants du Ministère des Transports, que la mise en place d’un contrôle technique parfaitement formalisé et encadré dès le 1er janvier 2022 ne serait pas tenable.
Le report de la mise en place de ces futurs contrôles techniques n’est pas une fleur que le gouvernement fait aux conducteurs de deux-roues motorisés, mais bien la conséquence d’une difficulté liée à un timing extrêmement serré entre les obligations émises par les instances Européennes et les nombreux sujets que doit adresser le Ministère des Transports, du fait de la crise sanitaire notamment.
Un contrôle technique remplacé par des contrôles plus légers
Si le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisé ne verra pas le jour dès 2022, celui-ci devrait néanmoins être remplacé par un ensemble de contrôles des véhicules comprenant notamment :
- un contrôle visuel de sécurité
- un contrôle de pollution
- un contrôle du bruit émis par les véhicules
Les motos étant des véhicules motorisés globalement mieux entretenues que les voitures, de tels contrôles devraient suffire à s’assurer que les deux-roues motorisés ne représentent pas un risque pour leur conducteur comme pour les autres usagers.
En effet, d’après le rapport Motorcycle Accident In Depth Study (MAIDS), seulement 0,7% des accidents impliquant des deux-roues motorisés peuvent être imputés à des défaillances mécaniques.

Julien Bayou, le secrétaire national du parti Europe Ecologie Les Verts, souhaite que la vitesse maximale des voitures de plus de 1500 kg soit limitée à 90km/h, comme les poids lourds.
Une proposition d’Europe Ecologie Les Verts pour réduire la vitesse maximale des voitures les plus lourdes
C’est dans le cadre de sa campagne en vue de l’élection présidentielle de 2022 que le secrétaire national d’EELV a émis une proposition qui risque de froisser plus d’un automobiliste. En effet, le patron des Verts souhaiterait étendre la limitation de vitesse actuellement en vigueur pour les poids lourds aux voitures de plus de 1 500 kg. Ainsi, toutes les automobiles dont le poids dépasserait les 1 500 kg devraient respecter la limite de 90 km/h sur les voies rapides et les autoroutes, comme les camions.
Il y a fort à parier qu’une telle proposition soit massivement rejetée par la population, comme l’avait été la proposition de la convention citoyenne pour le climat d’abaisser la vitesse maximale sur autoroute à 110 km/h.
Un nouveau malus au poids après la possibilité d’une taxe supplémentaire
Ce n’est pas la première fois que le poids des voitures fait débat, et que l’application de sanctions est évoquée. Ainsi, l’Assemblée nationale a adopté le 17 décembre 2020 une proposition de loi visant à appliquer un malus aux véhicules considérés comme étant trop lourds. Ainsi, toute voiture de plus de 1800 kg se verra appliquer un malus de 10 euros supplémentaires pour chacun de ses kilos en trop.
Avec l’entrée en vigueur de cette réglementation ajoutée à la taxe associée aux émissions de particules, les acheteurs devront y réfléchir à deux fois avant de choisir de se tourner vers un véhicule lourd.

Il n’est pas toujours simple de trouver son premier emploi, notamment lorsque les déplacements sont réduits faute d’avoir son permis et un véhicule. Pour cette raison, la région Ile-de-France a mis en place depuis le 1er mars 2021 une aide d’un montant maximum de 1300 euros visant à financer partiellement ou totalement le permis de conduire des franciliens en insertion professionnelle. L’objectif de cette aide est de faciliter l’accès à l’emploi et à la formation grâce à une mobilité plus élevée.
En quoi consiste l’aide au permis B proposée par la région Ile-de-France ?
Certaines professions comme celles de commercial ou livreur exigent l’obtention d’un permis de conduire pour réaliser des déplacements quotidiens. Dans d’autres cas, il est parfois plus simple d’avoir une voiture pour se rendre au travail, notamment si la distance à parcourir est trop importante en transport en commun. Une étude réalisée en 2016 par le laboratoire de la mobilité inclusive a démontré que près de 23% des Français ont déjà dû renoncer à un travail ou à une formation faute de moyens de transport. Ces données sont d’autant plus réelles en Ile-de-France, où certaines villes sont mal desservies et peuvent vite se montrer inaccessibles sans voiture. Suite à ce constat, l’expérimentation d’une aide financière pour passer le permis B avait été instaurée dans le Val d’Oise en décembre 2020 et a été appliquée à toute l’Ile-de-France le 1er mars 2021.
Le but est de faciliter l’accès au permis B pour les jeunes s’inscrivant dans une auto-école située en Ile-de-France. Evidemment, cette somme d’argent est utilisable exclusivement dans le financement de la formation au code de la route et au permis de conduire.
Le montant maximum pouvant être accordé est plafonné à 1300 euros. Cette somme est versée en deux fois :
- Le premier versement est équivalent à 650 euros et correspond à la validation de l’inscription à la formation grâce au contrat fourni par l’auto-école ainsi que la réalisation des 10 premières heures de conduite.
- Le deuxième versement est débloqué lors de la réussite au permis de conduire, sous la présentation de l’attestation de réussite. Il peut aller jusqu’à 650 euros, une somme qui varie selon le prix de la facture totale et du premier versement réalisé.

Le 7 avril 2021, une loi a été enregistrée à l’Assemblée Nationale : proposée par Damien Pichereau, elle vise à encourager la concurrence de la vente de pièces détachées des automobiles et ne pas la restreindre qu’aux constructeurs automobiles. Le but derrière cette action ? Faire baisser le prix des réparations automobiles et par conséquent, le prix des assurances auto, dont la moyenne nationale est en hausse constante de 12% depuis 2015.
Une demande qui ne date pas d’hier
En 2012, l’Autorité de la concurrence conseillait déjà de lever le monopole des pièces détachées automobiles : en effet, la hausse du coût des réparations est notamment due au fait que seuls les constructeurs peuvent distribuer les pièces visibles (ailes, capots, pare-chocs, pare-brise, feux, rétroviseurs) car elles sont soumises à des droits d’auteur. Sans compétition, les prix ne sont sujets à aucune obligation et sont en hausse constante, ce qui ne fait pas le bonheur des automobilistes. Selon l’association Sécurité et Réparation Automobile (SRA), le prix des pièces de réparation des véhicules a augmenté de 2,5% en 2018, de 6% en 2019 et de presque 5% en 2020. Le pouvoir d’achat s’en trouve fortement touché, puisqu'au-delà des réparations automobiles qui coûtent cher, les assurances auto se voient contraintes d’augmenter aussi leurs tarifs afin de pouvoir couvrir les frais des sinistres et des réparations.
Rendre l’assurance accessible à tous
La moyenne nationale de la prime d’assurance annuelle s’élève à 632 euros, un prix que 800 000 citoyens français ont décidé de ne pas payer pour faire des économies. Au total, près de 2% de la population française roule sans assurance par faute de moyens. En ouvrant la concurrence des pièces de réparation automobile, les prix baisseraient, et leurs assurances pourraient également baisser leurs prix car les réparations coûteraient moins cher. L’UFC que choisir estime à près de 400 000 millions d’euros les économies qui pourraient être réalisées par les ménages suite à la fin du monopole des pièces de réparation automobile.

Malgré la pandémie, l’immatriculation des bus électriques a augmenté de presque 18,5% en 2020 en Europe. Des chiffres records qui ne reflètent pas vraiment le coup dur qu’a subi le marché des bus, tout comme le marché automobile. Tandis que les immatriculations au diesel ont reculé de 10 points en comparaison à l’année 2019, les solutions alternatives et les énergies plus propres semblent avoir du succès dans le secteur des bus. Auparavant en option, le passage à l’électrique semble aujourd’hui devenir une nécessité.
Les bus électriques occupent 6,1% du marché européen en 2020
Au total en Europe, plus de 1700 bus électriques ont été immatriculés au cours de l’année 2020 contre moins de 1500 en 2019. Une tendance générale se dégage des appels d’offres et des projets axés sur la mobilité : le diesel est relégué au second plan afin de favoriser des solutions alternatives comme les véhicules électriques ou hybrides. Les objectifs environnementaux de plusieurs pays européens dont la France d’ici 2030 sont relativement ambitieux et nécessitent une mise en place immédiate pour espérer les atteindre.
Les Pays-Bas sont le premier marché européen du bus électrique : ils ont vendus 445 bus l’an dernier, dont près de 300 sont des bus électriques. En deuxième position, l’Allemagne a réalisé 388 immatriculations dont près de 6% concernent des bus électriques. La Pologne vient compléter le podium avec un total de 200 immatriculations dont 14% concernent des bus électriques. Ce sont ces trois pays qui ont représenté en 2020 environ 65% des ventes de bus électriques au sein du marché européen.
La France se place en quatrième position, mais les statistiques sont moins glorieuses : sur 179 immatriculations de bus, seulement 3% sont électriques.
Au-delà de l’électrique, beaucoup de ventes sont également réalisées en hybrides ou avec d’autres carburants alternatifs comme le gaz naturel. Au total en Europe, près de 10% des bus vendus étaient des véhicules hybrides tandis que le gaz naturel représentait presque 12% des ventes du marché européen.

A partir du 1er juillet 2021, les grandes surfaces, cavistes et tous les magasins et sites internet bénéficiant d’une licence de vente à emporter pour l’alcool devront impérativement proposer à la vente des éthylotests.
La vente d’éthylotests obligatoire pour les revendeurs d’alcool
C’est le 1er juillet prochain qu’entrera en vigueur le décret paru au journal officiel du 7 avril 2021, et qui dispose que l’ensemble des magasins proposant de l’alcool devront également offrir à leurs clients la possibilité d’acheter des éthylotests.
Les éthylotests proposés par ces magasins devront être soit des éthylotests jetables homologués, soit des éthylotests électroniques. Le stock d’éthylotests devra être adapté à la taille du stock d’alcool proposé par le magasin, et une affiche devra être installée dans les magasins physiques pour prévenir les acheteurs que le commerce propose des éthylotests à la vente. Cette affiche devra être remplacée par la publication d’une bannière sur les sites web.
Pourquoi proposer des éthylotests dans les commerces ?
Si les commerces vendant de l’alcool doivent dorénavant proposer des éthylotests, c’est notamment pour mettre en avant la nécessité pour les usagers de la route de pratiquer l’auto-dépistage, qui est encore l’une des causes majeures d’accidents sur les routes.
Comme pour toutes les obligations légales, les commerces qui ne respecteraient pas ces obligations pourraient être sanctionnés par une amende d’un montant de 675 euros, qui pourrait être majorée jusqu’à 1 875 euros.

Être routier n’est pas un métier facile, et encore moins en temps de pandémie : les quarantaines imposées dans différents pays, les risques d’infection et la fermeture de multiples enseignes dont certaines installations sociales ont rendu leur quotidien encore plus complexe lors de la pandémie de Covid-19. Pour les aider, Vinci autoroute a mis en place un service de rendez-vous médicaux localisés et gratuit grâce à l’association DocStop.
Définition transporteur routier :
Les transporteurs routiers sont chargés d’acheminer des marchandises à travers la France, l’Europe voire le monde. Ils conduisent des camions ou des camionnettes qui sont aussi leur maison mobile. Être routier est parfois difficile à cause de l’éloignement des proches et des conditions de vie sur la route. De plus, réaliser des longues distances peut être usant.
Les routiers peuvent maintenant consulter un médecin rapidement et facilement
Afin de les soutenir dans cette période difficile, la société Vinci Autoroute a mis en place un service médical gratuit et facile d’accès avec l’association DocStop, représentée par Save Assistance et opérant depuis plus de 10 ans en Allemagne.
Pour ce faire, le géant de l’autoroute à référencé dans l’application de l’association les presque 15000 places de stationnement poids lourds de son réseau. Cela permet aux routiers présents sur les autoroutes Vinci de pouvoir trouver et consulter rapidement un médecin, qu’il soit généraliste ou spécialisé.
Comment ça marche ? Le fonctionnement est simple : Docstop relie les places de stationnement routier aux médecins disponibles dans un rayon de 4 km. En cas de besoin, le transfert entre le lieu de stationnement du chauffeur et l’endroit du rendez-vous médical peut être fait en taxi. Les chauffeurs n’ont qu’à appeler le 00 800 03 62 78 67 pour prendre rendez-vous.
Des conditions précaires pour les routiers
Les transporteurs routiers ont joué un rôle essentiel lors de la crise récente liée à la Covid-19, notamment en acheminant du matériel médical à divers endroits, sur de longues distances tout en faisant face à des restrictions aux certaines frontières, qui prolongeaient leur voyage et les mettaient en danger de manière parfois inutile. Les conditions précaires de leur quotidien comme le manque de toilette et d’eau ajoutent encore d’autres difficultés à celles déjà existantes, comme le vol de marchandises qui a considérablement augmenté ou les insuffisantes protections sociales existantes pour ces travailleurs.

Dans son baromètre de 2021, AXA Prévention met en avant le taux de consommation de cannabis chez les conducteurs de trottinettes électriques, et celui-ci est très accablant.
45% des conducteurs de trottinettes électriques consomment des stupéfiants avant de prendre leur véhicule
Alors que seulement 2% des automobilistes français ont tendance à consommer des stupéfiants avant de prendre le volant, ce ne sont pas moins de 45% des conducteurs de trottinettes électriques qui conduisent leur engin de déplacement personnel mobile (EDPM).
La principale explication derrière ces chiffres beaucoup trop importants viendrait du manque de connaissances des conducteurs quant aux règles spécifiques aux déplacements sur des EDPM. En effet, ils seraient 40% de ces usagers spécifiques à ne pas connaître la réglementation en détail, et 25% à n’avoir jamais entendu parler d’une réglementation spécifique.
Enfin, une autre raison derrière ce manque de respect des règles de conduite sur une trottinette électrique tiendrait également de la perception qu’ont ces conducteurs du danger. Le fait que les trottinettes électriques circulent à une vitesse relativement faible aura tendance à réduire la vigilance des conducteurs.
Les risques en cas de conduite d’une trottinette électrique sous l’emprise de produits stupéfiants
Comme pour la conduite des autres types de véhicules motorisés, la législation prône la tolérance zéro en matière de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants. Dès qu’un conducteur de trottinette électrique sera contrôlé positif à un produit stupéfiant, celui-ci pourra être sanctionné par une amende d’un montant de 4 500 euros ainsi qu’une éventuelle suspension ou annulation du permis de conduire si le juge en décide ainsi.