La conduite accompagnée, ou Apprentissage Anticipé de la Conduite (AAC), est une étape fondamentale dans la formation des jeunes conducteurs, dès l’âge de 15 ans. Ce dispositif leur permet d’acquérir une véritable expérience au volant avant l’épreuve pratique du permis de conduire. Combien de kilomètres faut-il parcourir ? Quelle durée est idéale pour une formation réussie ? Ornikar décortique les règles de la conduite accompagnée pour vous éclairer sur les bonnes pratiques à adopter.
Quelle distance faut-il parcourir en conduite accompagnée ?
Un conducteur qui effectue un apprentissage anticipé de la conduite doit parcourir au moins 3 000 kilomètres au volant sous la supervision de son accompagnateur. Ce dernier doit être titulaire d’un permis de conduire depuis au moins 5 ans.
Pourquoi 3 000 kilomètres ?
Cette distance a été établie pour permettre aux candidats de :
- diversifier leurs expériences : ces kilomètres doivent être répartis sur différents types de routes pour exposer l’élève à une large gamme de situations réelles ;
- développer des réflexes : une telle distance garantit une maîtrise progressive des règles de conduite, des manœuvres complexes et des imprévus sur la route ;
- réduire le risque d’accident : selon les études, les jeunes conducteurs ayant suivi l’AAC sont impliqués dans moins d’accidents au cours de leur première année de permis.
Est-il obligatoire d’atteindre ces 3 000 kilomètres ?
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation légale, le respect de ce seuil est vivement conseillé pour garantir une préparation optimale avant de passer à l’examen pratique.
Grâce au livret pédagogique numérique Ornikar, vous pouvez suivre votre progression et planifier des trajets variés pour tirer le meilleur parti de votre formation.
Comment parcourir les 3 000 kilomètres nécessaires en conduite accompagnée ?
Atteindre cet objectif demande une planification stratégique des trajets pour garantir une progression fluide.
Conduire dans plusieurs environnements
Accumuler ces 3 000 kilomètres uniquement en ville ou sur une même route ne suffit pas. La diversité est la clé d’un apprentissage complet.
La distance doit permettre au candidat de circuler sur tous les types de routes existantes. Cela lui permet d’acquérir une solide expérience pour adapter rapidement son comportement de conduite en fonction du type de voie rencontré. Grâce à cela, l’aspirant conducteur sera plus assuré et réactif lorsqu’il passera son examen pratique en voiture.
Voici quelques exemples d’environnements à inclure dans votre programme d’apprentissage de la conduite :
- zones urbaines : pour apprendre à gérer les intersections, les ronds-points et les embouteillages ;
- routes rurales : idéales pour perfectionner les dépassements, la gestion des virages et l’adaptation de la vitesse ;
- autoroutes : essentielles pour appréhender les vitesses élevées, les changements de file et les distances de sécurité ;
- conditions particulières : pratiquer la conduite par temps de pluie, de nuit ou en cas de brouillard pour développer des réflexes adaptés.
L’enseignant de la conduite pourra s’assurer que le candidat conduit le long de voies de circulation différentes durant les rendez-vous pédagogiques qui doivent avoir lieu en présence d’au moins l’un des accompagnateurs.
Les trajets à réaliser dans le cadre de la conduite accompagnée doivent avoir lieu en France. Les jeunes conducteurs ont l’interdiction de circuler au volant d’une voiture en dehors des frontières françaises.
Adapter les trajets au niveau du jeune conducteur
Les accompagnateurs doivent organiser et adapter les trajets suivis par le jeune conducteur en fonction de son niveau et de sa progression, afin de ne pas le brusquer.
Les premières heures doivent se dérouler sur des trajets simples, avec peu de circulation. Ensuite, il est recommandé d’augmenter progressivement la complexité pour ne pas stresser le conducteur :
- niveau débutant : effectuer des trajets courts sur des routes peu fréquentées pour assimiler les bases (démarrage, freinage, stationnement) ;
- niveau intermédiaire : intégrer progressivement des trajets plus longs et plus complexes, avec une circulation modérée ;
- niveau avancé : aborder les trajets sur autoroute, les routes étroites et les conditions difficiles.
En diversifiant les situations, le conducteur novice développe une capacité d’adaptation essentielle pour réussir son examen pratique du permis de conduire.
De même, le jeune conducteur risque de prendre de mauvaises habitudes rapidement s’il se contente de suivre les mêmes trajets en boucle sur 3 000 kilomètres. Par exemple en n’accordant pas assez d’attention à son environnement sur les sections de route qu’il connaît un peu trop.
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Quelle est la durée de la conduite accompagnée ?
Au-delà de la distance, la conduite accompagnée doit respecter une durée réglementée.
La durée minimum de la conduite accompagnée
La durée minimale pour une conduite accompagnée est fixée à un an. Cette période de formation commence à partir de la date à laquelle l’accompagnateur a obtenu l’extension de garantie pour son véhicule motorisé. Cette dernière doit lui être remise par son assureur.
Pourquoi une durée minimum d’un an ? Cette période assure une pratique régulière et répartie sur toutes les saisons de l’année, confrontant ainsi le candidat à des conditions climatiques variées.
La durée maximum de la conduite accompagnée
Jusqu’en décembre 2009, la durée maximale accordée au jeune conducteur pour suivre sa formation était de trois années à compter de la date inscrite sur son livret pédagogique. Aujourd’hui, il n’est plus indiqué de limite de temps maximale.
Néanmoins, celui-ci doit garder à l’esprit que son code de la route doit rester valide jusqu’à l’obtention de son examen pratique. Il a donc cinq années au maximum pour passer son permis de conduire s’il ne souhaite pas avoir à repasser son examen théorique du code de la route.
Les avantages de la conduite accompagnée pour les jeunes conducteurs
La conduite accompagnée ne se limite pas qu’à un nombre de kilomètres ou à une durée de formation.
Ce dispositif offre plusieurs avantages uniques :
- réduction de la période probatoire : les jeunes conducteurs passent à une période de 2 ans au lieu de 3 ans pour obtenir leurs 12 points ;
- taux de réussite plus élevé à l’examen : selon la Sécurité routière, les candidats qui ont suivi une conduite accompagnée ont plus de chance d’obtenir leur permis de conduire du 1er coup ;
- confiance plus importante : grâce à la diversité des situations vécues sur la route, les jeunes se sentent mieux préparés pour conduire seuls ;
- tarifs d’assurance avantageux : certains assureurs récompensent l’expérience acquise en conduite accompagnée en réduisant le montant des primes.
Vous avez 15 ans ou plus ? Inscrivez-vous à la conduite accompagnée avec l’auto-école en ligne Ornikar. Vous pourrez apprendre le code grâce aux 1500 questions d’entraînement, aux cours et aux séries thématiques.
Vous pourrez également effectuer votre première heure de conduite avec l’enseignant diplômé de votre choix pour obtenir votre plan de formation. Enfin, vous pourrez effectuer votre formation initiale (17 heures de conduite minimum), réaliser un rendez-vous préalable et débuter votre formation sous la supervision de votre accompagnateur.
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La conduite accompagnée est une étape précieuse pour acquérir une expérience de conduite réelle avant d’affronter l’examen pratique. Avec une distance recommandée de 3 000 kilomètres et une durée minimale d’un an, ce dispositif permet aux jeunes conducteurs de développer des réflexes sûrs et de se préparer efficacement à circuler sur la route en toute autonomie.
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
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