Les gestionnaires des différentes voies de circulation créent régulièrement de nouveaux aménagements ou réorganisent les réseaux existant afin de faciliter la circulation d’un type particulier d’usagers plutôt que d’autres. Le fait de rendre plus intéressante l’adoption d’un mode de transport au détriment d’un autre porte un nom : le report modal.
Report modal : définition
Le report modal, connu également sous le nom de transfert modal, correspond au transfert d’une partie du flux associé à un mode de transport spécifique vers une autre catégorie de transport, ou vers un autre mode de locomotion.
Il pourra notamment s’agir du transfert d’un certain nombre d’automobilistes vers le train, de passagers prenant habituellement un avion vers un bateau et inversement.
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Quels sont les objectifs lorsque le report modal est instauré ?
Le principe du report modal permet de suivre l’évolution de la popularité de certaines formes de mobilité par rapport à d’autres en fonction des actions mises en œuvre par des autorités locales ou nationales. Les résultats obtenus, avec des augmentations pour certaines formes de mobilité au détriment d’autres formes, suivent généralement les objectifs attendus et qui proviennent des actions mises en place afin de favoriser certaines formes de mobilités plutôt que d’autres.
Le report modal concerne-t-il les usagers de la route du quotidien ?
La mise en œuvre de différentes politiques associées aux transports implique forcément des objectifs chiffrés, qui peuvent avoir une portée locale, régionale ou nationale en fonction des décisions prises et des actions réalisées.
Puisqu’il n’est pas rare que certaines de ces actions aient pour but de réduire l’adoption de certaines habitudes de conduite, comme celle de l’autosolisme, au profit d’autres moyens de locomotion, alors il est évident que le report modal a un impact, réel ou attendu, sur les usagers de la route et ceci au quotidien.
Quelques exemples d’actions liées au report modal
Parmi les différentes actions que des acteurs publics peuvent être amenés à organiser afin de modifier les proportions d’usagers adoptants différents modes de déplacements, il est possible de lister :
- des plans d’action visant à rendre le vélo et les autres formes de mobilités douces plus attractives pour les automobilistes
- un développement des alternatives au transport routier, comme le transport ferroviaire ou le transport fluvial lorsque cela est possible
- des plans d’action visant à favoriser l’intermodalité en rendant les transports en commun plus attractifs, en créant des parkings relais ou en restructurant les réseaux de bus
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