Parce que les performances écologiques prennent une part de plus en plus importante dans le choix des investisseurs de rejoindre certains projets automobiles ou non, les constructeurs fourniraient des données liées à la pollution des voitures à motorisation thermique biaisées, qui ne prendraient pas en compte l’ensemble de la durée de vie du véhicule.
Des résultats écologiques tronqués pour apparaître plus propre
Parce que les constructeurs automobiles devront bientôt fournir leurs données liées à la pollution, les investisseurs semblent être de plus en plus à cheval sur le respect de ces données. Or, tous les constructeurs automobiles n’auraient pas des résultats concluants, ce qui a poussé certains de ces constructeurs à sous-estimer la pollution engendrée par leurs véhicules de 50% afin d’être certains de respecter les résultats attendus.
Parce que les résultats s’étalent sur l’ensemble de la durée de vie des véhicules, certains constructeurs n’ont pas hésité à réduire pour ces résultats la durée de vie de leurs véhicules à seulement 100 000 kilomètres, ou pour certains groupes à ne prendre en compte que les résultats des véhicules roulant en Europe et pas ceux de leurs véhicules américains, qui sont généralement plus polluants.
Une minimisation de la pollution uniquement du côté de l’usage
Il semblerait que seules les données de la pollution liée à l’usage des véhicules thermiques ont été sous-estimées par les constructeurs automobiles, car ceux-ci respectent globalement les niveaux attendus en ce qui concerne la pollution provoquée par le processus industriel de fabrication de leurs véhicules.
Il ne s’agit cependant pas d’une nouvelle particulièrement rassurante puisque 98% de la pollution provoquée par les véhicules thermiques viendrait de leur usage, ce qui montre l’importance de la minimisation des chiffres des émissions polluantes.
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