Une nouvelle étude publiée par la Fondation pour la nature et l’homme et réalisée avec Wiimoov conclut que pas moins de 13,3 millions de français se trouveraient en situation de précarité mobilité.

13,3 millions de français en situation de précarité mobilité

Dans le cadre de son second baromètre des mobilités du quotidien, la Fondation pour la nature et l’homme a interrogé 13 000 français durant le dernier trimestre de l’année 2021. Il ressort de cette étude que plus de 13 millions de français seraient sujets à la précarité mobilité.

Ce sont donc 27,6% des 18 ans et plus qui se retrouvent en situation de précarité mobilité. Parmi eux, l’étude compte 9 millions de personnes concernées par l'insécurité liée à la mobilité, ce qui se traduit par des problèmes de carburants, de forte dépendance ou de contrainte. Enfin, les 4,3 millions d’usagers restants n’ont accès ni à un véhicule motorisé ni à des solutions de transports en commun.

Qu'est-ce que la précarité mobilité ?

La précarité mobilité correspond à l'ensemble de facteurs qui montrent les difficultés que rencontrent certains usagers de la route dans le cadre de leur accès de la mobilité. La précarité mobilité correspond notamment aux budgets des carburants, qui fluctuent fortement ces dernières semaines, mais aussi des véhicules vieillissants, des distances que les automobilistes doivent parcourir au quotidien, ou bien encore l’absence d’alternatives à leur voiture personnelle pour réaliser leurs déplacements.

Les politiques publiques sont la cause principale de la précarité mobilité

Le baromètre publié par la Fondation pour la nature et l’homme pointe du doigt la responsabilité des politiques publiques dans la mauvaise gestion des questions associées à la mobilité.

Les politiques publiques ne prendraient pas suffisamment en compte les besoins des français, et notamment des populations les plus fragiles, en matière de mobilité. La très grande majorité des réseaux ferroviaires bénéficient en premier lieu aux urbains ainsi qu’aux catégories socio-professionnelles les plus aisées. Ainsi, si un français sur quatre déclare avoir changé ses habitudes de mobilité pour privilégier la marche ou le vélo, ces changements se retrouvent principalement chez les habitants des grands centres urbains, puisque 80% des ouvriers resteraient dépendants de leur véhicule personnel.

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