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Tous les usagers de la route ne sont pas tous sujets aux mêmes troubles et aux mêmes risques lorsqu’ils conduisent. Ainsi, certaines maladies rendent difficile, voire impossible, la pratique de la conduite des véhicules motorisés comme les voitures. C’est notamment le cas de la narcolepsie, un trouble du sommeil se caractérisant par des endormissements à n'importe quel moment de la journée, ce qui peut fatalement provoquer des accidents de la route si cela arrive à des usagers lorsque ceux-ci circulent.
AU SOMMAIRE :
- Rappel : qu’est-ce que la narcolepsie ?
- Est-il possible de conduire lorsque l’on est narcoleptique ?
- Quelles solutions pour les automobilistes narcoleptiques ?

Rappel : qu’est-ce que la narcolepsie ?
Aussi nommée “maladie de Gélineau”, la narcolepsie est un trouble de la veille et du sommeil assez rare, puisqu’elle ne touche que 30 000 personnes dans toute la France. Néanmoins, les conséquences de la narcolepsie peuvent être particulièrement handicapantes pour les malades, puisque cette maladie compte parmi ses symptômes des accès d’hypersomnolence au cours de la journée, ainsi que d'hallucinations ou de paralysies du sommeil.
Si une bonne gestion de siestes au cours de la journée ainsi que des traitements éveillants aident généralement les malades à gérer leurs crises, la sévérité des crises peut néanmoins rendre l’état de santé des malades du sommeil incompatible avec certaines activités du quotidien.
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Est-il possible de conduire lorsque l’on est narcoleptique ?
De par son fonctionnement même, la narcolepsie est généralement considérée comme étant incompatible avec la conduite des voitures ou des autres types de véhicules motorisés. En effet, les crises de narcolepsie pouvant survenir à n’importe quel moment, il est possible de voir des usagers de la route atteints de narcolepsie ou d’autres troubles du sommeil s’endormir au volant, avec tous les risques d’accident de la route dûs à la somnolence et les conséquences que cela peut engendrer pour le conducteur comme pour les autres usagers.
L’incompatibilité entre conduite des véhicules motorisés et narcolepsie est notamment spécifiée par l’Arrêté du 21 décembre 2005 fixant la liste des affections médicales incompatibles avec l'obtention ou le maintien du permis de conduire ou pouvant donner lieu à la délivrance de permis de conduire de durée de validité limitée, qui indique que les usagers de la route dont la narcolepsie n’est pas traitée ne peuvent pas conduire de véhicules motorisés.

Quelles solutions pour les automobilistes narcoleptiques ?
Si la narcolepsie est incompatible avec la conduite des automobiles lorsqu’elle n'est pas traitée, les usagers de la route qui prennent des traitements ont la possibilité de faire reconnaître leur capacité de conduire une voiture pour une durée d’un an malgré leur trouble du sommeil.
Les automobilistes narcoleptiques doivent d’eux-mêmes prendre rendez-vous avec un médecin agréé par leur préfecture (qui ne peut pas être leur médecin traitant), afin de certifier que malgré sa maladie, le traitement que prend l’automobiliste contre la somnolence lui permet de circuler sans représenter de danger pour les autres usagers de la route. Une fois que l'automobiliste aura reçu son certificat d’aptitude à la conduite, alors celui-ci devra déclarer sa maladie en préfecture, en accompagnant sa déclaration du certificat afin de pouvoir conduire des véhicules autorisés.
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Une distinction des règles à suivre entre conducteurs de véhicules légers et lourds
Les usagers de la route atteints de narcolepsie ne doivent pas se soumettre aux mêmes règles en fonction des catégories de permis de conduire qu’ils ont obtenu avant que leur narcolepsie apparaisse.
Les conducteurs possédant un permis léger, autorisant la conduite des voitures ou des deux-roues motorisés, doivent réaliser des tests et examens cliniques dont la nature est définie par le médecin agréé par la préfecture. Si après une période de surveillance d’un mois l’efficacité du traitement thérapeutique contre la somnolence est avérée et permet d'envisager une reprise de la conduite, alors l’usager pourra recevoir son certificat de compatibilité temporaire valable 1 an.
Pour les conducteurs de véhicules appartenant à la catégorie des permis lourds (camions, bus, …), la procédure est différente. En effet, ces usagers de la route devront impérativement passer un Test de Maintien de l'Éveil réalisé en milieu hospitalier, qui doit permettre de certifier que l’usager est capable de rester parfaitement éveillé pendant qu’il circule au volant de son véhicule.
Si le test est conclu que le traitement que prend l’usager permet le maintien des droits à la conduite, alors le conducteur bénéficiant d’un permis lourd pourra lui aussi bénéficier d’une compatibilité de conduite temporaire, mais d’une validité de 6 mois.




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