Dans un monde parfait, les conducteurs de véhicules à moteur circulent avec respect et prudence. Pourtant, chaque année, le taux d’incivilité routière augmente et les principales victimes sont souvent les usagers les plus vulnérables. Aussi, le principe de prudence, si cher au code de la rue, a été intégré au Code de la route. L’objectif est simple : renforcer la sécurité des plus faibles lors de leurs déplacements. Si les automobilistes sont les principaux concernés par cette évolution, les piétons et cyclistes n’en sont pas dispensés.
Le principe de prudence en France
En France, le principe de prudence est une notion issue du code de la rue, qui a été introduite dans le Code de la route en 2008. Ainsi, l’article R 412-6 fait office de texte de référence, a été modifié afin de détailler les nouvelles obligations des usagers de la route. Celui-ci précise que chaque automobiliste « doit, à tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes à la circulation. Il doit notamment faire preuve d’une prudence accrue à l’égard des usagers les plus vulnérables ».
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À quoi sert le principe de prudence ?
Comme la plupart des concepts qui ont été récemment introduits dans le Code de la route, le principe de prudence doit permettre un meilleur partage de l’espace routier. Au-delà de l’aspect théorique, les autorités françaises tentent de trouver des solutions pour améliorer les chiffres de la sécurité routière en matière de mortalité routière. Cependant, on peut se poser la question quant à l’impact de la sensibilisation des usagers sur la diminution du nombre d’accidents de la route. C’est sans doute pour cela qu’une partie de cette nouvelle réglementation revêt un caractère répressif.
Le principe de prudence du point de vue des conducteurs
Dès la création du premier véhicule à moteur, les conducteurs ont été invités à respecter le principe de prudence. Celui-ci suit une logique imparable : chaque usager de la route doit être particulièrement attentif envers celles et ceux qui sont plus vulnérables que lui. Ainsi, les véhicules les plus lourds, comme les poids lourds ou les engins de chantier, doivent être prudents en présence d’automobiles, de deux-roues ou encore de cyclistes et de deux-roues. Dans la même lignée, les automobilistes doivent être respectueux des deux-roues motorisés ou non, mais également des usagers les plus vulnérables qui tenteraient de traverser la chaussée par exemple.
Le principe de prudence du point de vue des usagers vulnérables
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le principe de prudence s’applique également aux cyclistes et piétons. Ainsi, les usagers les plus vulnérables doivent également adopter un comportement sécuritaire lors de leurs déplacements. Cela commence par prendre le temps d’observer les deux côtés d’une route avant de traverser. En effet, bien que les piétons soient presque toujours prioritaires lorsqu’ils souhaitent rejoindre le trottoir d’en face, ils n’en sont pas moins dispensés de réaliser certaines vérifications usuelles. Ainsi, plutôt que de regarder l’écran de leur smartphone, ils devront s’assurer que leurs déplacements n’engendrent pas une situation dangereuse pour les autres usagers. Les cyclistes, quant à eux, devront faire en sorte de ne pas entraver les mouvements des piétons lorsqu’ils circulent sur une zone partagée. Pour rappel, leur présence sur le trottoir est formellement interdite, sauf pour les enfants de moins de 9 ans.
Depuis son introduction dans le Code de la route, le non-respect du principe de prudence entraîne des sanctions. En effet, les conducteurs qui ne le respectent pas encourent une contravention de 2e classe. Dans d’autres pays, comme le Canada par exemple, ce n’est pas encore le cas. Il n’existe donc pas de sanctions spécifiques liées au non-respect du principe de prudence. Ainsi, dans ce type de situation, les conducteurs ou les piétons concernés sont uniquement sanctionnés s’ils ne respectent pas la réglementation routière.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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