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Les modèles automobiles chinois débarquent en Europe
Les voitures chinoises sont aujourd’hui au point et prêtent à se lancer à l’assaut du marché européen. 500 000 modèles devraient être importés d’ici 2025. Les ingénieurs chinois ont enfin réussi à développer des véhicules au point en termes de sécurité et d’écologie ; d’un autre côté, de nombreux constructeurs européens semblent choisir la Chine comme lieu de construction.
La compagnie Aiways se positionne en Europe
C’est la compagnie Aiways qui a commencé à commercialiser des véhicules chinois en Europe dès le début de l’année 2020, avec 9 véhicules vendus sur les 4 premiers mois. Un événement qui n’a pas manqué de faire peur à ses concurrents et notamment l’entreprise Renault, qui a maintenant décidé de construire plusieurs de ses modèles en Chine comme la C5. Aiways construit et vend des véhicules électriques depuis 2017 en Chine. L’été dernier, l’entreprise annonçait l’envoi de 500 SUV U5 en Corse. Pour l’instant, la vente n’est pas ouverte aux particuliers mais seulement à des sociétés de locations.
Reste à savoir si la construction en Chine du véhicule ne freinera pas les utilisateurs européens dans le futur. Si l’arrivée de nouveaux modèles électriques est réjouissante pour l’environnement, le résultat est en tout autre concernant cette nouvelle étape de désindustrialisation de la France.
Une arrivée pourtant prévisible
Il y a quelques années, l’industrie automobile chinoise avait tenté d’introduire un modèle en France, le SUV Landwind. La société productrice avait été totalement discréditée après la réalisation d’un crash test sur le véhicule, diffusé sur les réseaux sociaux et visionné par des centaines de milliers d’internautes. La voiture s’était révélée dangereuse et inadaptée aux standards de sécurité européens. Le flop fut complet pour le marché chinois.
Néanmoins, les ingénieurs chinois n’ont cessé de progresser : il était prévisible qu’ils reviennent quelques années plus tard avec des modèles adaptées aux différents marchés européens. Ces nouveautés pèsent comme une menace sur l’Europe, dont les constructeurs pourraient vouloir commencer à délocaliser leurs constructions en Chine. Le problème : des modèles au point et moins chers que les véhicules européens.
Les véhicules chinois obtiennent aujourd’hui d’excellentes notes aux crash tests européens. De plus, ils ont su saisir l’opportunité de la tendance électrique afin de se positionner en tant que marques novatrices et soucieuses de la mobilité verte notamment grâce à des tarifs accessibles. De quoi faire de l’ombre à leurs concurrents occidentaux, sans compter que la digitalisation rend maintenant possible de commercialiser des véhicules sans avoir besoin d’un réseau de distribution dans le pays de commercialisation.